Avec plus de 80% d'urbains, une population vieillissante et un taux de fécondité de 1,5 enfants par femme, le pays a de nombreuses similitudes avec les pays occidentaux développés. Le PIB de la Corée fait d'elle une puissance économique mais son IDH n'est pas aussi bon (13ème puissance économique mais 29ème pour le développement humain ).
Le secteur tertiaire est celui qui embauche le plus d'employés (60% des actifs, contre 28% pour le secondaire et 12% pour le primaire). L'industrie est très rentable puisque les 28% du total des actifs qu'elle emploie permettent de dégager 43% du PIB.
Politiquement, la Corée du sud est très liée avec les Etats-Unis. De nombreuses troupes américaines se trouvent sur le sol coréen et les décisions du gouvernement en matière de politique étrangère s'alignent généralement sur ceux qui les ont aidés durant la guerre de 1950-53. Le dialogue avec la Chine se fait également de plus en plus et de nombreux échanges commerciaux ont lieu entre les deux pays. De plus, la Corée prend du poids sur la scène internationale avec la nomination de Ban Ki-Moon au poste de secrétaire général de l'ONU (il entrera en fonction le 1er janvier 2007) (...)
[...] La solution à la stabilisation de la crise passera donc plutôt par un accord entre les banques internationales : le rollover agreement. Les dirigeants des économies majeures ont donc demandé aux banques de continuer les prêts inter-banques. Cela a permis de retrouver des niveaux d'intérêt semblable à ceux avant la crise La politique fiscale Avant la crise financière, la politique fiscale en Corée du Sud avait été dominée par une culture de conservatisme avec un gouvernement central déposant des budgets balancés jusqu'en 1993[24]. [...]
[...] L'installation des ministères - Défense, Finances, Éducation, Affaires étrangères, Relations avec la Corée du Nord - et autres agences gouvernementales est envisagée pour 2012. Bibliographie Ouvrages : Gounin Yves et Vivier-Lirimont, La crise asiatique, Que sais-je, Paris Lee Eddy, La crise financière asiatique, BIT, Genève Kim Yersu et Albagli Claude, Corée du sud, le modèle et la crise, l'Harmattan, Paris Revues et journaux : CHENSAVASDIJAI Varapat, FEYZIOGLU Tarhan, MINIANE Jacques, SEMBLAT Romuald, FRYDL Edward, KANG Kenneth et KIM Son-yi, Selected issues, IMF p. [...]
[...] Les dirigeants ne sachant pas comment diriger efficacement ces groupes dans un marché libre et les entreprises n'étant plus soutenu activement et financièrement par le gouvernement, une partie importante du secteur commercial a été touchée. Comme cela était à prévoir, les banques prêteuses de ces grands groupes ont connu de graves difficultés devant le non-remboursement des crédits colossaux accordés aux chaebols. Elles étaient elles-aussi contrôlées par l'État jusqu'à la libéralisation des marchés en 1996 et n'ont pas pu prendre du poids et des forces dans un système où les taux d'intérêts étaient très bas et les crédits imposés. Leur effondrement n'est donc pas une totale surprise et peut être en partie imputer au gouvernement. [...]
[...] Plusieurs mesures ont donc été bonifiées ou créées pour aider les travailleurs licenciés à cause de la crise. Premièrement, le système de couverture d'assurance emploi (EIS) a été élargi, couvrant des travailleurs à en incluant toutes les entreprises (même celles ayant moins de cinq employés), les travailleurs temporaires et finalement les travailleurs à temps partiels[28]. Deuxièmement, le gouvernement a tenté de réduire le taux de chômage en fournissant un support aux firmes qui ne licenciaient pas leurs employés. Ainsi, des subventions, jusqu'à huit mois, pour les employeurs qui utilisaient les fermetures temporaires, les congés payés et les réductions dans les heures de travail pour éviter les congédiements. [...]
[...] D'autres banques coréennes ont aussi été vendues. En effet, la Korea exchange Bank et la KoreaAM bank, la septième au pays, ont aussi été vendu. Toutefois, le processus de privatisation ne se fait pas sans problème puisque la deuxième banque au pays, la Woori Bank, reste encore aux mains de l'État malgré un engagement de ce dernier de réduire ses parts à moins de 50 La deuxième politique centrale concernant la réforme des banques commerciales a consisté soutenir plus activement celles qui allaient bien malgré la crise asiatique. [...]
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