Analyse de la conjoncture économique réelle française en 2006. Ce document s'appuie sur deux scénarios de prévision pour la croissance économique française de 2006 : celui de l'INSEE et celui de l'OFCE qui chacun analyse les taux d'intérêt, l'évolution des salaires, les capacités productives, le chômage, la croissance du PIB, la confiance des ménages, les situations des entreprises, et les prix du pétrole.
[...] L'OFCE signale aussi la montée des taux de salaires mais de manière plus optimiste d'où une montée du pouvoir d'achat de 1,3%. Au-delà des arguments proposés par l'INSEE ci-dessus, on pourrait expliquer cela par une prévision de croissance économique plus forte en 2006 qui tend à générer plus de primes, moins de recours au temps partiel et davantage d'heures supplémentaires. Le taux d'intérêt : Les taux d'intérêts sont une variable clé de l'économie. On distingue les taux à court terme, qui déterminent les coûts de financement à court terme tels que les crédits de trésorerie ainsi que la rémunération de l'épargne des ménages, et les taux à long terme, qui agissent sur l'investissement des entreprises et des ménages. [...]
[...] De même, l'OFCE annonce un taux d'inflation régulier en 2006 de 1,7%. Ceci en dépit de l'envolée des prix pétroliers ces derniers mois. En outre, la mollesse de la demande domestique et la forte concurrence des produits importés des pays émergents viennent justifier la baisse de l'inflation. Les salaires L'indice du salaire horaire de base ouvrier (SHBO) progresserait de au cours de l'année 2005. Dans le même temps, l'indice du salaire mensuel de base (SMB) de l'ensemble des salariés progresserait de Selon l'INSEE, les salaires et traitements bruts devraient progresser de en 2006. [...]
[...] De plus le rapport indique qu'en postulant la stabilité des taux de change nominaux, les pertes de compétitivité prix liées à l'appréciation de l'euro s'estomperaient en 2006. Situation anticipée OFCE 2006, le commerce extérieur Contrairement aux prévisions de l'INSEE, pour l'OFCE, le commerce extérieur ne contribuera pas positivement à la croissance française de 2006 mais lui nuira à hauteur de 0,169%. L'OFCE prévoit pour 2006 une progression du niveau des exportations de 5,5%. L'OFCE indique que la progression des exportations sur 2006 limitera la casse en terme de contribution du commerce extérieur à la croissance. [...]
[...] Plusieurs facteurs peuvent permettre d'expliquer cette tendance. Le pouvoir d'achat du revenu brut disponible des ménages serait en progression par rapport à 2005 et atteindrait en 2006 la valeur repère de ce qui permettrait un arbitrage consommation/épargne, plus favorable à la consommation. On note qu'ici l'INSEE adopte une démarche keynésienne, car elle fonde sa prévision 2006 sur la fonction de consommation keynésienne : C = aY + b Où a désigne la propension marginale à consommer ( où - désigne la variation du PIB entre 2005 et 2006, - désigne la variation des dépenses publiques entre 2005 et 2006, - 01 et désigne la proportion marginale à épargner, - désigne le multiplicateur des dépenses publiques. [...]
[...] La consommation est sur une pente ascendante mais ne décolle toujours pas assez alors que l'Investissement n'arrivent toujours pas à trouver de points d'appui pour réellement décoller. Les mois à venir sont donc appelés à voir une croissance faible, principalement tirée par la consommation. L'impact des élections présidentielles La période de campagne présidentielle n'est certes pas encore lancée, cependant pour tous il est déjà temps de convaincre. En effet le gouvernement doit finir sur une note positive pour pouvoir conserver ce siège. [...]
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