Économie chinoise, mondialisation, libéralisation de l'économie chinoise, OMC, puissance économique
« Avant, les évènements qui se déroulaient dans le monde n'étaient pas liés entre eux. Depuis, ils sont tous dépendants les uns des autres. » Si cette citation est celle de Polybe, un homme du IIème avant Jésus-Christ, elle s'applique pourtant bien au monde contemporain mondialisé, qui s'affirme à partir du début des années 1990. Si on s'en tient au dictionnaire, la mondialisation renvoie principalement à « l'élargissement du champ d'activité des agents économiques (…) à la dimension mondiale » et à une « interaction généralisée entre les différentes parties de l'humanité ». Pour autant, il y eut aussi d'autres « mondialisations » avant notre époque contemporaine et chacune possède ses particularités. Celle qui introduit le paradigme actuel est ainsi associée à un avènement de la doctrine libérale, avec ses nuances, liée au commerce mondial et à la globalisation financière. A partir des années 1990 la mondialisation est aussi porteuse d'un monde de réseaux plutôt que de territoires, c'est-à-dire que l'interaction mondiale se fait plutôt par le réseau, qu'il soit de transport ou de télécommunication, que par le territoire, induisant ainsi un différentiel de « connexion » au monde globalisé.
[...] Gaël Troussier L'économie chinoise et la mondialisation 16/04/2014 Avant, les évènements qui se déroulaient dans le monde n'étaient pas liés entre eux. Depuis, ils sont tous dépendants les uns des autres. Si cette citation est celle de Polybe, un homme du IIème avant Jésus-Christ, elle s'applique pourtant bien au monde contemporain mondialisé, qui s'affirme à partir du début des années 1990. Si on s'en tient au dictionnaire, la mondialisation renvoie principalement à l'élargissement du champ d'activité des agents économiques * + à la dimension mondiale et à une interaction généralisée entre les différentes parties de l'humanité Pour autant, il y eut aussi d'autres mondialisations avant notre époque contemporaine et chacune possède ses particularités. [...]
[...] -Une reconfiguration interne . Au cours des premières phases de la modernisation l'économie s'est basée plutôt sur le développement d'infrastructures et sur l'industrie, l'indus trialisation rapide négligeant l'agriculture et entre 1980 et 2000 l'emploi agricole est passé de 70% à un niveau élevé toutes proportions gardées. Dans les années 2000 l'industrie prime, représentant ainsi 52,9% du PIB en 2003. Avec le développement des services elle se rétracte et atteint 43,1% en 2010. Cette même année, la Chine est le premier manufacturier du monde, concentrant à elle seule 19,8% de la production mondiale. [...]
[...] Cette ouverture favorise l'accès pour les économies étrangères aux différentes productions chinoises et pour la Chine elle favorise les exportations, et donc affirme sa place au sein de l'économie globalisée comme un acteur d'importance. -Une puissance économique . Au cœur des années 2000 la Chine devient une puissance économique dont le poids ème est indiscutablement non négligeable, devenant ainsi la 2 puissance économique ème mondiale par son PIB en 2010, devant l e Japon. Alors qu'elle était encore 3 exportateur mondial en 2003, elle devient premier en 2009. Au-delà de la puissance économique, elle s'impose aussi comme une puissance financière, avec la détention de nombreux capitaux libellés en dollars. [...]
[...] Elle es t ainsi le premier créancier des Etats-Unis Gaël Troussier L'économie chinoise et la mondialisation 16/04/2014 Quels sont les moyens de cette puissance ? Ce sont surtout des avantages structurels qui permettent sa puissance, notamment une main d'œuvre disponible en grande quantité et au coût faible. Parce qu'il faut toujours raisonner sur de grandes échelles concernant la Chine, la production de masse est aussi un moyen de favoriser les économies d'échelles, favorable à l'exportation de produits à bas coûts. [...]
[...] Les PME ont aussi pu se développer grâce à la libéralisation et elles forment un tissu important. Pour autant elle est aussi marquée par de nombreuses faiblesses struc turelles. C'est d'abord le manque d'un vrai système de régulation du marché et de structures parallèle au marché, notamment d'un point de vue financier. Une autre faiblesse de l'économie chinoise est sa dépendance en capitaux étrangers, par les IDE. Ceux -ci restent quand même dominés par Hong Kong et le Japon dans cette période. [...]
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