École de Harvard, école de Chicago, économie américaine, droit de la concurrence, Sherman Act, économie, marché, conception comportementaliste, conception structuraliste, école structuraliste, Edward Mason, Joe Bain, efficience économique
L'économie américaine a connu un bouleversement sans précédent au XIXe siècle avec une transformation de leur structure économique portée par la révolution industrielle. L'industrie manufacturière représente alors une part importante de l'éventail productif américain. Elle est composée de grandes entreprises, le marché est donc très concentré. La révolution industrielle américaine voit apparaître la naissance des trusts, notamment dans les domaines de la sidérurgie et du pétrole avec Rockefeller notamment. Ils désignent des transferts de titres détenus par les actionnaires de plusieurs entreprises à une élite.
[...] Une approche antagoniste de la notion de concurrence A. La conception structuraliste (École de Harvard) L'École de Harvard porte également le nom d'« École structuraliste », car cette dernière part du principe que le caractère plus ou moins concurrentiel d'un marché est déterminé par sa structure. L'École a modélisé cette idée par le paradigme « Structure Comportement Performance » introduit par Edward Mason et Joe Bain dans les années 1960s, deux figures emblématiques de l'École structuraliste. Selon le modèle SCP, la structure du marché influe sur les comportements des entreprises, qui eux-mêmes déterminent les performances du marché. [...]
[...] • Selon l'École de Harvard, la situation de monopole entraîne également une inefficience productive. En effet, la thèse structuraliste avance le fait que l'absence de concurrents pour une entreprise en situation de monopole décourage cette dernière à faire des efforts pour obtenir des gains de rentabilité (minimisation des coûts de production) ainsi qu'à rechercher une plus grande compétitivité et une efficacité plus importante. Cela résulte de sa position solitaire sur le marché. Cette analyse provient de la thèse de « l'inefficience X », avancée par Harvey Leibenstein. [...]
[...] L'École d'Harvard prône la pluralité économique comme structure idéale. Elle en fait une condition essentielle d'efficience économique. En effet, la thèse structuraliste considère que le nombre de firmes présentes sur le marché représente un indicateur pertinent de ce qu'elle appelle la « concurrentiabilité » du marché. Seules les structures atomiques de marché sont considérées comme concurrentielles et peuvent ainsi conduire à une situation d'efficience économique optimale. Les autres structures de marché (monopoles, oligopoles) sont considérées comme sous optimales, car leur attitude diminue les trois types d'efficience. [...]
[...] De plus, elle est coûteuse pour l'entreprise qui la met en place, car forcément, une baisse de ses prix entraîne une baisse de ses recettes. II. Des divergences concernant la notion d'efficience économique A. La CPP, un gage d'efficience économique (École de Harvard) Dans cette seconde partie, nous mettrons en lumière la seconde relation du modèle, à savoir le lien entre « comportement » et « performance » sur le marché. Plus généralement, nous ferons le lien entre structure du marché et performance des entreprises. [...]
[...] Dans ce modèle, la variable stratégique n'est pas le prix, mais la quantité de production. En effet, le profit d'une des deux entreprises dépend de sa quantité de production ainsi que de celle de sa concurrente et réciproquement. Aucune firme n'est leader, les deux prennent des décisions simultanément. L'analyse de Cournot met en valeur l'interdépendance des deux firmes sur le marché. Chaque entreprise a intérêt à réduire son volume de production, si elle anticipe que son concurrent va augmenter ses volumes de production. [...]
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