Parce qu'il est un modèle universaliste, le modèle capitaliste tout comme le modèle communiste a vocation à l'extension. L'économie de marché et l'échange sont perçus comme les optimums en terme de distribution des richesses et à ce titre sont globalement plébiscitées sur l'ensemble de la planète.
La mondialisation accélérée depuis 1980 a consacré le rôle des échanges internationaux et les acteurs de cette mondialisation s'attache depuis à encadrer ces échanges, à les mesurer et à les comprendre.
[...] La première partie du XXe siècle voit le Royaume Unis perdre petit à petit la première place au niveau du commerce international, place qu'elle occupait du fait de la puissance de sa flotte et ce, au profit des Etats- Unis qui comme le montre Denise Artaud dans La fin de l'innocence se mettent à construire une flotte extrêmement grande en un temps record. Mais la crise de 1929 vient une fois de plus rompre la dynamique libre- échangiste et se solde une nouvelle fois par des mesures protectionnistes ce qui fait reculer l'ouverture européenne de 10%. Après la seconde Guerre Mondiale, les organismes internationaux mis en place par les Alliés prônent un désarmement douanier afin de favoriser la libre circulation des biens et des capitaux. [...]
[...] Cette analyse fut partagée par les principaux organismes internationaux jusqu'aux années 1980, date du tournant libéral. Keynes : empêcher la propagation des récessions : Keynes considère l'importation comme une fuite au même titre que l'épargne. Pour lutter contre ces importations il faut donc valoriser les exportations ce qui se fait au détriment des salaires et donc de la demande intérieure. Il en tire que la compétition pour l'exportation est un jeu à somme négative puisque chaque pays procédant à la même politique va diminuer la demande globale donc créer un cercle vicieux de récessions. [...]
[...] Les échanges internationaux : Mesure, Déterminants, Effets Introduction : Parce qu'il est un modèle universaliste, le modèle capitaliste tout comme le modèle communiste a vocation à l'extension. L'économie de marché et l'échange sont perçus comme les optimums en terme de distribution des richesses et à ce titre sont globalement plébiscités sur l'ensemble de la planète. La mondialisation accélérée depuis 1980 a consacré le rôle des échanges internationaux et les acteurs de cette mondialisation s'attachent depuis à encadrer ces échanges, à les mesurer et à les comprendre. [...]
[...] List : le protectionnisme éducateur : List est un économiste allemand du XIXe siècle qui va défendre le protectionnisme dit éducateur Pour lui, les nations enchainent des phases de développement (enfance, jeunesse, maturité, vieillesse) mais pas dans la même temporalité. Or le libre-échange international va avantager les grandes nations déjà fortement avancées dans leurs développements au détriment de nations moins avancées ce qui va conduire à l'arrêt du progrès dans ces dernières au profit d'une dépendance vis-à-vis des nations avancées. Un protectionnisme doit donc être mis en place (temporaire car il entraine un surcoût pour les consommateurs de ce pays) afin de laisser le pays se spécialiser pour ensuite rentrer dans le marché international. [...]
[...] On le voit les échanges internationaux sont éminemment complexes et se doublent d'une composante monétaire à savoir que les taux de changes jouent exactement le même mécanisme en favorisant ou non les importations et exportations d'un pays par rapport à un autre en fonction de la valeur de leur monnaie. La marchandisation du monde : La politique libérale propre aux échanges internationaux pose également question sur un grand nombre de biens qui pour de nombreux acteurs (mouvances altermondialistes telles ATTAC) ne peuvent répondre à une logique de compétitivité ou de globalisation. [...]
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