Nous entendons par développement économique la croissance économique d'un pays, représentée par son produit intérieur brut (PIB), mais également la présence d'institutions stables ; le PIB seul ne peut intervenir dans la notion de développement économique. Ainsi, nous pouvons nous demander quelle est la nature du rapport entre les échanges internationaux de marchandises et le développement économique, particulièrement depuis le XIXe siècle.
Quel peut être l'impact des échanges de marchandises dans le monde sur le développement économique des pays, et réciproquement, quel est le rôle joué par ce dernier sur les échanges internationaux de biens ?
[...] Ainsi, ces derniers, même avec l'aide de leur économie, ne se précipitent pas toujours dans l'échange international des marchandises ; ce n'est pas une condition absolue. Ainsi, les échanges internationaux de produits et le développement économique sont liés, mais uniquement dans une certaine mesure. En conclusion, Krugman nous dit que le libre-échange est la second one best way pour parvenir au développement économique. Cependant, l'échange de produits ne fait pas tout ; il faut également considérer les échanges d'hommes, de procédés, d'idées qui ont un impact considérable sur le développement économique, et sur lesquels celui-ci agit également. [...]
[...] Carey, leur marché intérieur est suffisamment étendu pour permettre le développement économique sans échanger leurs produits. En France, bien que les tarifs Méline de 1892 aient supprimé des débouchés pour les autres pays exportateurs de produits agricoles, cela a permis de ne pas sacrifier le secteur agricole français au libre-échange. Quant aux subventions étatiques pour les entreprises nationales, elles ne sont pas toujours néfastes pour les échanges de produits. Krugman prend l'exemple de Boeing et Airbus, dont la production est essentiellement destinée à l'exportation. [...]
[...] De plus, avec la révolution industrielle, de nombreux pays se sont développés dans leur économie. Avec l'augmentation de produits de qualité comme dans les chemins de fer ou la navigation, les échanges de produits sont devenus plus sûrs et donc plus nombreux. Le développement économique permet aussi l'apparition de rendements d'échelle : si deux pays ont la même dotation factorielle dans un bien, il est préférable qu'ils échangent. Les échanges internationaux sont donc favorisés par l'apparition de rendements d'échelle dus à la croissance du pays. [...]
[...] Au contraire, le protectionnisme dû à la crise de 1929 a seulement permis un ancrage de la crise, à cause de la perte massive de débouchés, induite par le repli des pays sur eux-mêmes (New Deal, politiques autoritaires Posner (1961) affirme également que les échanges de biens contribuent au développement économique : par une innovation de procédés ou de produits, il s'opère un transfert de technologie vers les pays moins développés. Ainsi, les exportations du pays innovateur diffusent également une avancée innovatrice, reprise par les autres pays. [...]
[...] Il est donc plus favorable pour chaque pays d'échanger des produits car, grâce à la spécialisation, chacun complète les autres à un moindre coût de production. Cependant, il semble que les échanges internationaux n'aient pas toujours favorisé le développement économique. En effet, le protectionnisme peut avoir un impact positif. C'est notamment le cas avec le protectionnisme tarifaire consistant en l'augmentation des droits de douane. Cela contribue à donner de nouveaux impôts au pays protectionniste, qui peuvent être utilisés pour des plans publics, ou pour réduire le déficit budgétaire, améliorer la croissance, et ainsi participer au développement économique. [...]
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