Depuis les années 1950, on assiste à une très forte augmentation des échanges internationaux, ce qui correspond à la théorie du libre échange (doctrine favorable à la disparition de toute entrave aux échanges entre les pays). Ceux-ci augmentent même plus vite que le PIB mondial, c'est-à-dire que la croissance mondiale.
On peut donc s'interroger sur les relations qu'il existe entre échange et croissance économique.
"L'insertion dans les échanges internationaux assure-t-elle toujours la croissance ?". Dans quel cas, le libre échange est-il efficace ? Est-ce qu'un protectionnisme pourrait être envisagé ? (...)
[...] Le libre échange n'est pas toujours efficace . 1-Les limites du libre échange . Il apparait trois grandes critiques au libre échange. Tout d'abord, il entraine un rapport de domination car les pays développés produisent des biens à fortes valeur ajoutée tandis que les PED (produit en développement) produisent des biens à faibles VA. Ceci entraine une détérioration des termes de l'échange pour les PED ce qui entraine un déficit budgétaire dans ces pays. De plus, on observe dans le document 5 que les échanges de produits manufacturés (à forte VA) sont plus importants que les produits primaires. [...]
[...] 1-La réussite des pays qui se sont insérés dans les échanges mondiaux . L'exemple des NPIA (nouveaux pays industrialisés asiatiques), et notamment celle des quatre dragons (Taiwan, Corée du sud, Singapour et Hong Kong) est la plus représentative. Ces pays ont choisis de s'insérer dans les échanges internationaux et ont atteint des taux de croissance important grâce à la remontée des filières C'est-à-dire qu'ils ont choisis un produit de grande consommation (comme le t-shirt par exemple) qu'ils fabriquaient dans leur pays puis on apprit à fabriquer tous les produits intermédiaires (le fil, les machines, par exemple) quitte à délocaliser le produit fini par la suite. [...]
[...] Ainsi, les pays qui se sont insérer dans les échanges ont vu leur croissance augmenter. L'internationalisation des échanges permet une augmentation de la productivité 1-La mondialisation permet une hausse des échanges. La mondialisation est l'apparition d'un vaste marché mondial où les biens, les services, les capitaux et la force de travail circulent librement, ainsi les pays s'affranchissent de plus en plus des frontières et deviennent interdépendants. Cette mondialisation est synonyme d'une augmentation des échanges qui entraine une hausse de la taille des marchés. [...]
[...] Par exemple des exportations de l'Ouganda correspond à du café des exportations du Nigeria correspond à du pétrole et pour la Zambie correspond au cuivre. Comme nous l'avons vu précédemment, cela crée des problèmes car le pays ne peut pas satisfaire le marché intérieur et le cours des ces produits est très fluctuant, on observe qu'ils ont le plus souvent diminué au cours des dernières années. Ainsi, ces pays se trouvent en situation de déficit budgétaire. Comme c'est le cas pour l'Ethiopie dans le document 3. [...]
[...] Si on prend l'exemple de l'aéronautique, où Boeing étant en situation de quasi monopole, l'intervention de l'Etat était nécessaire (recherche et développement très poussé, matériel spécifique ) Conclu : Même s'il est clair que l'insertion dans les échanges internationaux permet la croissance en théorie, c'est différent en pratique. Certains pays, notamment les NPI s'en sont très bien sorti mais d'autres, comme les pays d'Afrique subsaharienne ont une situation économique catastrophique. On peut se demander ce qu'il va advenir de ces pays. Quelles solutions pour que ces pays sortent de la crise ? [...]
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