Le libre-échange édicté par les organisations et les accords commerciaux a permis de mettre fin au protectionnisme qui avait renforcé dans les années 50 une récession internationale. Les échanges internationaux actuels peuvent-ils être considérés comme relevant du libre-échange ?
[...] Les échanges internationaux de biens de services, libre échange ? Face à la mondialisation et à l'interdépendance grandissante, les pays échangent de plus en plus. La valse des biens et des services à travers le monde n'en finit plus d'ailleurs de tourner : à tel point qu'aujourd'hui on est capable de faire faire à un produit quatre fois le tour de la terre avant qu'il parvienne dans les rayons ou bien de nos assiettes. Le libre- échange édicté par les organisations et les accords commerciaux a donc permis de mettre fin au protectionnisme qui lui avait renforcé dans les années 50 une récession internationale. [...]
[...] Quant aux services, il représente aujourd'hui 20% des échanges mondiaux. Toutefois, sa progression est nettement supérieure à celle des biens. Les services tels le transport, le tourisme, les services informatiques représentent la majeure partie des échanges internationaux. Cette croissance conséquente provient certes de l'expansion de ces secteurs d'activités, mais avant tout, elle s'explique par la tertiarisation de l'économie dans les pays développés. Comme vu précédemment, les accords du GATT de 1947 ont permis de renforcer et de faciliter le libre-échange, et ce à l'encontre du protectionnisme. [...]
[...] Le GATT veut également exclure toute concurrence déloyale : pour cela, elle prohibe le dumping, les politiques de quotas et les subventions publiques. Des pratiques qui favorisent ainsi le libre-échange. Par ailleurs, l'OMC créée en 1994 s'inscrit dans la continuité du GATT puisqu'elle s'appuie sur les mêmes principes. Seule différence, il s'agit cette fois-ci d'une véritable organisation chargée d'organiser ces opérations commerciales. Les zones de libre-échange se sont également développées. Leur but étant de favoriser les échanges par la levée des barrières douanières aux frontières. On retrouve ainsi des zones telles que l'ALENA ou l'ASEAN. [...]
[...] Les raisons de cette évolution sont multiples. Les exportations notamment sont devenues élément inhérent à la croissance d'un pays dont les marchés nationaux déclinent. Les accords internationaux ont également été signés favorisant le libre-échange : les accords de GATT et la création de l'OMC vont dans ce sens. D'autres accords inter-régions ont également vu le jour. Pensons entre autres à l'ALENA, au MERCOSUR, sans oublier l'Union Européenne, qui de par le Traité de Rome, a facilité la circulation des biens et des services en Europe. [...]
[...] Un pays aujourd'hui a tout intérêt à suivre les théories du libre- échange. En effet, il est judicieux pour un pays d'importer un produit qu'elle ne dispose pas ou d'importer un produit quand son coût de production est supérieur à son prix d'importation. Cet échange permet entre autres de faire des économies, mais également d'obtenir des produits pour lesquels elle ne peut être compétitive sur le marché. Le pays se spécialise donc. Ce premier avantage justifie donc l'intérêt du libre-échange. [...]
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