On peut définir le processus de mondialisation comme "l'émergence d'un vaste marché mondial des biens, des services, des capitaux et de la force de travail, s'affranchissant de plus en plus des frontières politiques des Etats, et accentuant les interdépendances entre les pays". Face à la mondialisation, les réactions, et les analyses, sont variées, de l'approbation sans question (car elle est présentée comme inéluctable et favorable à la croissance) à l'acceptation avec fatalisme (car elle est ressentie comme une situation que l'on subit sans rien y pouvoir) et à la contestation (par ceux qui voudraient une altermondialisation, une autre mondialisation).
[...] Répondre à ces questions va nous amener à présenter certains aspects de la mondialisation de l'économie. Les firmes transnationales sont, comme toutes les entreprises dans une économie de marché, à la recherche du profit maximum. Elles construisent leur stratégie pour atteindre cet objectif à l'échelle mondiale où elles se retrouvent en concurrence les unes avec les autres. Elles sont confrontées à deux problèmes que doivent prendre en compte leurs stratégies : d'une part, une exigence de rentabilité de plus en plus pressante en provenance de leur actionnariat de plus en plus internationalisé. [...]
[...] C'est que nous allons étudier maintenant - Le lien entre le développement des échanges et la croissance économique. Après avoir mis en évidence les mécanismes reliant développement des échanges internationaux et croissance économique, nous nous demanderons pourquoi des pratiques protectionnistes persistent à travers les politiques commerciales que les Etats mettent en œuvre pour défendre la position de leur pays - Développement des échanges internationaux et développement économique. La question posée ici est de savoir si les échanges internationaux peuvent être un instrument de développement et à quelles conditions. [...]
[...] De même, si le cours du dollar baisse, le montant en euros correspondant à nos ventes d'Airbus, qui se font toujours en dollars (pas seulement quand on vend à une entreprise américaine), va diminuer, ce qui va affecter d'une part le montant de nos exportations, d'autre part les recettes de l'entreprise fabriquant les Airbus, ce qui risque peut-être de la mettre en péril (l'entreprise pourra-t-elle payer les salaires, par exemple, qui, eux, sont payés en euros, pas en dollars On le voit, quand les monnaies flottent, ce qui devient difficile pour les entreprises, c'est de prévoir et donc de prendre des décisions dans un climat d'incertitude, car personne ne peut prévoir comment va évoluer le cours d'une monnaie. Nous reparlerons de ces questions dans la deuxième partie de ce chapitre. [...]
[...] Mais l'expérience a vite montré la fécondité intellectuelle et économique de cette proximité. Résultat : d'autres petites entreprises ont été créées dans cette même zone pour bénéficier des mêmes avantages. Ce faisant, elles augmentaient le bénéfice que toutes les entreprises en retiraient. Hasard au début, mais choix et stratégie ensuite. Ces avantages peuvent se transformer : puisqu'ils se construisent, ils peuvent donc aussi être transformés. o L'Etat peut jouer dans ce domaine un rôle essentiel. Ainsi, par une stratégie réfléchie, des actions volontaires, il peut contribuer à la construction de certains avantages. [...]
[...] Ces exportations s'expliquent bien sûr par la beauté de notre pays et de ses monuments. Mais on sait bien qu'il y a d'autres très beaux pays qui, pourtant, n'arrivent pas à exploiter aussi bien que nous leur patrimoine. Nous avons, au fil de notre histoire, construit notre image de marque mais aussi nos infrastructures hôtelières, nos dépliants touristiques, notre gastronomie, etc., de manière à ce que nous trouvions à l'étranger de nombreux clients. Cet avantage qui aujourd'hui semble acquis a été construit. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture