Le Cycle de Doha : prémisses et contenu

Résumé du document

A la fin de la deuxième guerre mondiale la création d'institutions devient une obligation pour rétablir le système économique international. Ainsi dès Juillet 1944 les accords de Bretton Woods permettent la mise en place de deux organisations. Tout d'abord le FMI (fond monétaire international) dont la priorité est de rétablir la parité entre les monnaies. Dans le même temps, apparaît également la BIRD (banque mondiale), qui sert principalement à financer le développement.

Extraits

[...] Face aux premières contestations du rôle de l'OMC qui se sont traduites par des manifestations lors de la conférence, elle indique sa volonté d'améliorer la transparence de son fonctionnement et de mettre en œuvre des dispositions légales en faveur des pays en développement, particulièrement ceux qui sont marginalisés sous l'effet de leurs dettes extérieures. A côté de ces déclarations très générales, qui recouvrent celles de la première conférence, un programme de travail consacré au commerce électronique international est adopté afin d'examiner comment les différents accords peuvent s'adapter à cette modalité nouvelle des échanges. Enfin, la question du lancement d'un nouveau cycle de négociations multilatérales a été évoquée. [...]

[...] A Historique des rounds 1 - Les rounds précédents ceux de l'OMC Après la guerre pays se réunissent et créent le GATT. Les cycles de négociations rythment la vie du GATT. De 1947 à 1994, on observe 3 aspects qui évoluent : on observe un accroissement du nombre de participants, le contenu des négociations change ainsi que les méthodes de négociations. Grâce à cette grille d'analyse, on distingue 4 ensembles de négociations correspondants à des contenus homogènes : Des accords de Genève (1947) au Dillon Round (1960/1961) L'objet commun est ici la diminution des droits de douane. [...]

[...] Nous pouvons parler de l'influence des OGN sur l'opinion publique. Résultats sur les sujets de Singapour L'Europe a vécu la conférence ministérielle de Cancún comme un échec. Elle espérait des avancées sur les quatre sujets de Singapour pensant que faire pression sur les pays en développement allait suffire à obtenir les avancées désirées. Mais les PED et les PMA n'ont pas cédé, et l'Europe qui pensait sous la pression des libéraux obtenir l'attention des pays membre de l'OMC a simplement été un coût de bâton dans l'eau. [...]

[...] On voit un morcellement du système commercial mondial. Les intérêts des parties contractantes deviennent de plus en plus opposés. Le programme définitif est adopté en 1986 et deux parties sont retenues (le commerce des marchandises et celui des services). Lors des négociations on remet en cause le GATT : les accords passés en 1947 ne sont plus adaptés au commerce international des années 90. Les négociations ont été longues car la CEE et les Etats-Unis n'arrivaient pas à s'accorder sur les sujets des services et de l'agriculture. [...]

[...] ) réunis à lui seul de la population mondial, prônent la suppression des subventions et barrières douanières des pays riches. Ces pays refusaient catégoriquement d'aborder les 4 sujets de Singapour l'idéologie de l'investissement hérité de l'AMI (investissement international, concurrence, transparence des marchés publics, libéralisation des échanges). Mais pour mieux comprendre la difficulté des négociations, on peut citer l'exemple de la Chine qui milite pour une libéralisation des échanges agricole, mais qui paradoxalement protège son secteur agricole de l'accès des OGM américains à fin de posséder leurs propre OGM. [...]