Dissertation sur le sujet : Devons-nous avoir peur de la Chine ? Depuis les années 70, peu de nations ont changé aussi vite que la Chine. De 1978 à 1989, le gouvernement chinois a réformé en profondeur l'économie du pays, la faisant passer d'une économie planifiée de type soviétique à un "socialisme de marché". Depuis le 11 décembre 2001, la Chine est membre de l'O.M.C. En libéralisant son économie, le rythme de croissance de la Chine s'est nettement élevé et avoisine les 8%. Dans le même temps, la Chine a pris un poids croissant dans l'économie mondiale. En 2003, elle représentait déjà 16% de la croissance économique mondiale, se classant deuxième derrière les Etats-Unis. En terme de PIB en parité de pouvoir d'achat, la Chine est classée au 2ème rang mondial derrière les Etats-Unis. Dans ce contexte, il est important d'analyser les impacts multiples de l'économie chinoise tant au niveau régional qu'international et de voir les risques engendrés. Dès lors, devons-nous relativiser la menace de l'économie chinoise sur la croissance mondiale ?
[...] De fait, plusieurs entreprises multinationales ont déjà annoncé leur intention de quitter l'Asie du Sud-Est pour la Chine. L'ASEAN s'inquiète de ces risques de délocalisation qui pourraient constituer un risque pour la croissance du bloc régional. Les marchés internationaux, eux, redoutent l'appétit de la Chine en ce qui concerne les produits de base. La Chine a bouleversé la physionomie des marchés de matières premières industrielles. En 2003, elle a représenté près de 60% de la croissance de la demande mondiale de métaux, ce qui a augmenté leur cours. [...]
[...] Les crédits de ces banques n'étaient jamais remboursés par les entreprises d'Etat. Les banques d'Etat avaient donc des créances douteuses. Par ailleurs, en 2002, le déficit public a pratiquement doublé et a atteint du P.I.B. Conclusion : En définitive, du fait de son incroyable croissance, la Chine fait peur à ses partenaires asiatiques et occidentaux qui y voient la future première puissance économique de la planète. En revanche, le devoir d'avoir peur n'est pas fondé, puisque la Chine ne s'est pas complètement libéralisée et conserve certains défauts du passé. [...]
[...] Avec moins de du P.I.B. mondial, la Chine consomme 31% du charbon de la planète. Ces problèmes de l'économie chinoise inhérents à la transition d'une économie administrée vers une économie de marché vont faire douter de la continuité du rythme de la croissance chinoise Un rythme de croissance qui peut difficilement être maintenue La réforme du marché chinois n'a pas été abouti au sein des entreprises et des banques. Les entreprises chinoises obéissent à des régimes de propriété de nature très différente, ce qui les met dans des conditions face aux marchés. [...]
[...] Mais la peur de l'économie chinoise n'est pas complète au sens où la Chine donne des signes de faiblesses. II. La croissance effrénée de la Chine laisse persister certaines faiblesses économiques 1 Les séquelles du passage à la libéralisation du marché Premièrement, la libéralisation du marché chinois a connu des limites. Bien que le PIB chinois soit l'un des plus élevé, le P.I.B. par habitant était de 3936 $ en 2004, le 107ème rang mondial, soit 1/8 de celui des Etats-Unis. [...]
[...] Les exportations chinoises ont augmenté de 12% par an entre 1978 et 2002. La part de la Chine dans les exportations mondiales a atteint en 2003, contre en 2000. Le degré d'ouverture de l'économie chinoise, mesuré par la part des échanges extérieurs (exportations + importations) dans le Produit intérieur brut dépasse 40% en 1995. C'est dans les produits de moyenne et de haute technologie que la progression a été la plus forte depuis une quinzaine d'année. B. L'atelier du monde une menace potentielle pour la croissance mondiale Par l'ampleur de sa montée en puissance, la Chine suscite la crainte chez ses voisins asiatiques et occidentaux. [...]
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