La crise de la dette du début des années 1980 a été tout d'abord interprétée comme une simple crise de liquidité, les pays ont donc adopté une solution de court terme qui consistait à injecter des liquidités par les banques privées internationales. Néanmoins, face à la permanence de la crise quelques années après, la crise de la dette a été perçue comme un problème structurel. A la fin des années 1980, un tiers des pays émergents était incapable d'honorer ses engagements. (...)
[...] L'OCDE concentre les expériences d'un grand nombre de pays développés dans les domaines de la politique économique, des institutions et des bonnes pratiques. Le partage des enseignements tirés d'un ensemble d'approches institutionnelles et politiques éprouvées constitue l'une des fonctions motrices de l'Organisation, qu'un nombre croissant de pays partenaires jugent intéressante. L'accès aux travaux d'analyse, aux connaissances et à l'expérience grâce aux réseaux de responsables de l'élaboration des politiques dans les pays de l'OCDE apporte une valeur ajoutée et complète les ressources financières à l'appui des OMD. [...]
[...] Le CAD a élaboré la version initiale des OMD, les “Objectifs internationaux de développement” adoptés en 1996. Les membres du Comité s'informent mutuellement sur les pratiques exemplaires, suivent et analysent les performances des uns et des autres dans le cadre d'examens mutuels, y compris en ce qui concerne les actions sur le terrain. De plus, les investisseurs des pays de l'OCDE fournissent des flux de capitaux privés dans le monde. Ce chiffre comprend de l'investissement direct étranger dont plus d'un tiers va dans les pays en développement et en transition. [...]
[...] Enfin, la part des dons dans l'APD est à un niveau encore jamais atteint, ce qui soulage grandement les finances des pays pauvres.Ainsi, la quantité d'aide a diminué, mais celle-ci est qualitativement plus solidaire. De plus, les pays développés doivent comprendre que l'élimination de la pauvreté ne bénéficie pas seulement aux pauvres, mais également au reste de la société, car elle renforce la paix et la stabilité, la santé mondiale et l'efficacité du marché en plus de sa valeur intrinsèque. [...]
[...] Malheureusement, cela a entraîné chez les PED une prise de risque plus importante, avec l'assurance que le FMI serait toujours derrière eux. Ainsi, à partir de 1998, l'aide du FMI devient plus sélective et donc plus difficile à obtenir. Le renflouement des pays en difficulté devient donc peu a peu pris en charge par le marché. Le Club de Paris réaffirme alors le principe de comparabilité de traitement entre les créanciers, forçant ainsi de nombreux pays à renégocier leur dette avec les acteurs du secteur privé. [...]
[...] Ainsi, il est probable que les réformes commerciales ont aidé certains pays à améliorer la performance de leurs échanges commerciaux et à réduire leur niveau d'endettement. Pourtant, dans le cadre de certaines des premières stratégies de lutte contre la pauvreté, les échanges et les politiques commerciales attiraient peu l'attention, et on s'intéressait alors à d'autres problèmes, tels que la maîtrise de l'inflation et des dépenses publiques. Désormais, le FMI et la Banque Mondiale encouragent les PPTE à intégrer une politique commerciale dans leurs programmes de réforme, en insistant tout particulièrement sur la réforme douanière, la gouvernance et l'impact de la libéralisation des échanges sur leur économie. [...]
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