On entend par dette du tiers monde la dette extérieure contractée par ce qu'on appelle aujourd'hui les pays en voie de développement.
On parle d'insolvabilité ou d'insoutenabilité de la dette.
Une dette insolvable est une dette extérieure dont les intérêts sont supérieurs au produit intérieur brut (PIB) du pays concerné, cette dette devenant par conséquent impossible à rembourser.
Et le critère retenu pour déterminer une éventuelle insoutenabilité de la dette d'un pays est le rapport entre la valeur actuelle de sa dette et le montant annuel de ses exportations. Si ce ratio est supérieur à 150 %, la dette est estimée insoutenable.
D'après le Comité pour l'Annulation de la Dette des pays du Tiers Monde (CADTM), la dette extérieure serait actuellement de 2 100 milliards de dollars. En 1980, elle était de 580 milliards, et de 1277 milliards en 1987. La dette totale des pays riches s'élève à 22.000 milliards de dollars, soit dix fois plus que celle des pays pauvres.
Dans la décennie1980-1990, le revenu par habitant a chuté de 14% en Afrique, et de 25 % pour les pays les plus endettés.
[...] En effet, le cours des matières premières est extrêmement volatile. Prenons l'exemple de l'évolution du cours des matières premières exportées par les pays de l'Afrique de l'ouest entre 2000 et 2003:le café, l'huile d'arachide et l'huile de palmiste ont enregistrés une baisse de leur cours respectivement de et 48% entre 2000 et 2002, puis une hausse respectivement de et 33% entre 2002 et 2003. Les cours mondiaux de cacao et de cajou ont connus, sur la période 2000-2003, des baisses de 58% et 36% respectivement pour s'établir à 98.47 cents, et 450 dollars la tonne. [...]
[...] La dette extérieure des pays du tiers monde d'Afrique & d'Amérique du Sud On entend par dette du tiers monde la dette extérieure contractée par ce qu'on appelle aujourd'hui les pays en voie de développement. On parle d'insolvabilité ou d'insoutenabilité de la dette. Une dette insolvable est une dette extérieure dont les intérêts sont supérieurs au produit intérieur brut (PIB) du pays concerné, cette dette devenant par conséquent impossible à rembourser. Et le critère retenu pour déterminer une éventuelle insoutenabilité de la dette d'un pays est le rapport entre la valeur actuelle de sa dette et le montant annuel de ses exportations. [...]
[...] Il est à noter que l'Asie orientale a une place prédominante dans les apports de capitaux privés et recueille 98 milliards de dollars de flux nets pour un total général de 167 milliards de dollars. Tandis que l'Afrique n'est pratiquement pas concernée par les flux privés, qui ne dépassent pas deux milliards de dollars par an, principalement en direction du pétrole et des produits miniers. Nous avons vu que les IDE pouvaient être essentiels à certains pays en voie de développement, mais le problème est que là où il y a nécessité, la question du risque ressurgit. Partie IV Les IDE ne sont pas une source de financement gratuite. [...]
[...] Cette chute, quasi-générale, a été particulièrement marquée pour le pétrole, le cacao, le café, l'huile de palme, le caoutchouc et le coton. Simultanément, les montants à rembourser ont littéralement explosé en 1981-1982 suite à la décision des Etats-Unis, puis des autres pays occidentaux, d'augmenter brutalement les taux d'intérêts. En 1979 la révolution iranienne et la guerre Iran-Irak sont à l'origine du deuxième choc pétrolier. En réaction les pays occidentaux, à la suite des Etats- Unis, vont adopter des politiques monétaire et budgétaire restrictives et prennent des mesures énergétiques afin de lutter contre l'inflation. [...]
[...] Ils ont également exporté de plus en plus de pétrole et de minerais en épuisant à un rythme accéléré leurs ressources naturelles et en causant des dégâts quelquefois irréparables à l'environnement. La flambée du cours du baril avait entraîné celle des matières premières et des produits tropicaux. Alors que le prix du baril était multiplié par les cours des matières premières (hors pétrole) et des produits tropicaux était multiplié par 2. Suite à l'envolée des cours des matières premières directement liée au premier choc pétrolier de 1973 on a assisté à une phase de croissance des cours jusqu'en 1981. [...]
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