Le taux de change est le cours, la valeur ou encore le prix d'une devise par rapport à une autre. En d'autres termes, c'est le prix auquel la devise s'échange contre celle d'un autre pays. On parlera de taux de change nominal, c'est-à-dire le prix d'une monnaie exprimée en quantité d'une autre monnaie, et de taux de change réel, c'est-à-dire le prix relatif des produits étrangers par rapport aux produits nationaux exprimé en monnaie nationale.
Le taux de change influence les mouvements de biens et de services, d'investissements et financiers, car il influe sur la valeur nominale de la monnaie ce qui renchérit ou baisse les prix de biens étrangers et domestiques. L'analyse économique distingue principalement deux sortes de systèmes de change : les systèmes de changes fixes (déterminés par rapport à une monnaie de référence) et les systèmes de changes flexibles (déterminés à chaque transaction par le marché des changes).
[...] La première concerne le régime de change à adopter soit fixe, soit flottant. La seconde est relative à la politique de changes des grands pays émergents, en particulier la Chine. Bibliographie Barel E., Beaux C., Kesler E. Economie politique contemporaine. Paris : A. Colin Beitone A., Buisson E., Dollo C. Economie. Paris : Sirey CD de M. Bousseyrol Combe E. [...]
[...] Dépréciation : il s'agit d'une baisse du taux de change de la monnaie. La Banque centrale peut contrôler le cours de la monnaie en jouant sur l'émission monétaire, sur la vente de devises (variation des actifs étrangers), sur le taux d'intérêt (l'offre d'encaisses monétaires réelles est une fonction négative du taux d'intérêt) Une dépréciation contrôlée agit comme une dévaluation. Le but de la dévaluation (dépréciation) est d'améliorer le solde de la balance commerciale puisque le solde des échanges est une fonction inverse du taux de change. [...]
[...] - le contrôle des changes : il s'agit de réglementer les mouvements de capitaux avec l'étranger (ex. : limitation des possibilités d'investissements à l'étranger). Cependant, il existe trois types de contraintes externes à la politique de change : -Le risque d'instabilité monétaire (Triangle des incompatibilités de Mundell) -La contrainte de politique internationale : l'interdépendance croissante des économies impose aux Etats d'avoir une vision et une stratégie plus globale de leur taux de change, notamment par le biais de coopération internationale. [...]
[...] Pour que la dépréciation engendre une amélioration de la balance commerciale, il faut que les élasticités prix de la demande d'importations et d'exportations à la variation du taux de change réel soient supérieures à 1. c'est le théorème de Marshall-Lerner Robinson. Théorème des élasticités critiques de Marshall-Lerner Robinson Pour qu'une dévaluation améliore le solde de la balance commerciale, il faut que la demande étrangère des produits nationaux et la demande nationale des produits étrangers soient très élastiques par rapport à la variation du taux de change réel (élasticité supérieure à 1). Si ce n'est pas le cas, une dévaluation peut entraîner de nouvelles détériorations de la balance commerciale. [...]
[...] Détermination du taux de change et politique de change Le taux de change est le cours, la valeur ou encore le prix d'une devise par rapport à une autre. En d'autres termes, c'est le prix auquel la devise s'échange contre celle d'un autre pays. On parlera de taux de change nominal, c'est-à-dire le prix d'une monnaie exprimée en quantité d'une autre monnaie (Exemple : 1 EUR = 1,2543 USD à une date et dans un endroit donnés), et de taux de change réel, c'est-à-dire le prix relatif des produits étrangers par rapport aux produits nationaux exprimés en monnaie nationale. [...]
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