Le sujet que je présente n'est pas nouveau, la première fois que j'ai entendu parler du pic de production du pétrole fut en 2002, quelques mois après les attentats du World Trade Center. C'est à
partir de 2005 que le sujet commence à être débattu, principalement aux États-Unis où la dépendance au pétrole est la plus forte parmi les pays de l'OCDE. Malgré la très forte hausse du prix du baril en 2007, le sujet n'intéresse pas la presse française. Les français commencent à peine à appréhender la mondialisation que se profil déjà une autre menace pour leur économie: le pic de production pétrolière.
Dans un premier temps nous allons voir qu'il existe une relation directe entre énergie, économie et
civilisation. La mondialisation est avant tout un phénomène économique unique dans l'histoire humaine et nous verrons que cette mondialisation crée une interdépendance économique entre les pays du monde. Nous verrons également la relation intime qui existe entre consommation d'énergie et puissance économique. Puisque nous sommes interdépendants économiquement et que nous sommes également très dépendants du pétrole, nous verrons où en est la production pétrolière et
quelles conséquences pourrait-elle avoir sur la mondialisation. Nous verrons qu'effectivement il est
probable que la fin du pétrole entraîne la chute de la mondialisation.
Dans la seconde partie nous verrons que le pic de production pétrolière n'est pas une fatalité et que
le plus important est le passage d'une énergie vers une autre. Si la synchronisation entre une énergie
en déclin vers une nouvelle énergie est très importante, il faut s'assurer que nous avons effectivement les moyens technologiques et financiers pour réaliser cette transition énergétique.
Nous verrons quelles solutions existent concernant les nouvelles énergies, ce sujet est tellement vaste que je ne reprendrai dans cette étude que les plus importantes. La mondialisation n'a sans doute rien à craindre du déclin de la production pétrolière car les solutions technologiques existent.
Enfin, la troisième partie fait un constat sur l'industrie pétrolière qui a des solutions à nous proposer
mais qui pourrait accélérer la dégradation de notre environnement. Enfin je parlerais de la contrainte
environnementale et de son aspect politique. L'environnement est la contrainte principale au
développement de l'industrie pétrolière à cause justement de la relation entre énergies fossiles et
changement climatique. Enfin, nous verrons que ce ne sera sans doute pas le déclin de la production
de pétrole qui sera la cause de la fin de la mondialisation mais plutôt ses conséquences sur le climat.
Le pétrole est-il vraiment en déclin ? Et si c'est le cas, les conséquences de ce déclin entraînerontelles
la fin de la mondialisation ? Ou est ce que d'autres facteurs seront les causes de cette fin ? Le
pic de la production pétrolière est-il une fatalité ?
[...] De plus plusieurs domaines d'activités se standardisent dans tous les pays du monde, par exemple la finance, les sciences, les technologies de l'information, les procédés industriels et le génie civil. Même l'art se standardise, les modes vestimentaires, le cinéma et la musique. Enfin ce qui caractérise le mieux cette civilisation globalisée c'est sa consommation énergétique, le pétrole. C'est le pétrole bon marché et son abondance qui a permis ce bond incroyable vers une civilisation mondiale. Voyons maintenant ce que nous apprend l'histoire sur la relation entre économie et civilisation. Le moteur des conquêtes romaines fut le contrôle de zones économiques autour du bassin méditerranéen. [...]
[...] Ce type d'économie esclavagiste a marqué ses limites dès le siècle après JC. Les affranchissements d'esclaves ont été de plus en plus importants. La nouvelle religion fit son chemin très progressivement, et, à la fin de l'empire, il n'y avait pratiquement pas de distinction juridique entre l'esclave, et l'homme libre, pratiquant le même travail. La question qui se pose aujourd'hui à propos de l'esclavagisme antique est de savoir, si cette évolution du changement des esprits et des sensibilités dépendait de l'influence des doctrines philosophiques et des nouvelles religions ou non. [...]
[...] Rome consommait une grande partie de tout ce qui se produisait dans les limites de son empire. Page 4 L'esclavage devient le moteur de la société romaine après la deuxième guerre punique. L'économie romaine s'est fortement développée à partir du siècle avant JC en même temps que l'expansion territoriale, la proportion des esclaves prisonniers de guerre atteint 15 à 20%. L'empire connaît une croissance économique importante, elle est due à l'augmentation de la main d'œuvre gratuite que constituent les esclaves mais aussi parce que les riches Romains commencent à créer de grandes propriétés (Latifundia) dans les provinces conquises sur Carthage. [...]
[...] L'économie de l'empire était plus forte en Méditerranée orientale qu'en Méditerranée occidentale. Le transport maritime est sans doute la réponse à cette étrange situation économique. Il faut savoir qu'en raison des vents, la durée de voyage est cinq fois plus longue d'orient vers l'occident que l'inverse. Donc les échanges de marchandises étaient plus fluides en Méditerranée orientale qu'en Méditerranée occidentale. Les transports maritimes utilisaient essentiellement des esclaves pour acheminer les marchandises d'orient vers l'occident et la force du vent pour aller d'occident à l'orient. [...]
[...] Page 11 4-Le pic de production pétrolière C'est un géologue Hubbert King qui définit la courbe de production d'un gisement de pétrole. Elle ressemble à une gaussienne, courbe en forme de cloche, avec un plateau horizontal au sommet. La somme de la production de tous les gisements dans une région forme une gaussienne parfaite (voir en annexe graphique 1). Ainsi en estimant les réserves, nous pouvons prévoir la date où le gisement atteindra son maximum. On estime le taux moyen de récupération d'un gisement de pétrole à 20%. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture