Droit, débats, phénomène de mondialisation, mondialisation économique, explosion des flux, développement des NTIC, monde sans frontière
Depuis les années 1980, l'analyse géo-économique du monde rappelle que la mondialisation est une réalité qui s'impose, avec des externalités incontestablement positives, mais qui ne cesse d'alimenter des débats contradictoires.
En effet, la mondialisation est à l'origine de notables effets sur le plan mondial ; les états ont vu leur nombre se multiplier, mais ce phénomène n'a ainsi pas contribué à créer un « monde sans frontière ».
Mais la mondialisation génère depuis son avènement des retentissements qui se retrouvent au cœur du débat ; si elle a permis dans son ensemble de favoriser le développement économique et social, les inégalités ne s'en creusent pas moins pour autant. La mondialisation a multiplié les pressions sur les ressources et les risques à l'échelle mondiale, mais elle a également permis de faire émerger la conscience écologique de la planète.
[...] Encouragés par un désir de croissance, les États optent pour un modèle productiviste, mais cette surproduction représente une menace environnementale. La crainte de certains se regroupe autour d'une culture mondialisée, conséquence de l'explosion des flux et du développement des NTIC ; si l'on voit apparaître l'esquisse d'un village planétaire, les résistances identitaires persistent pour autant. Contre ces idéaux libéraux, le mouvement alter mondialiste propose une alternative plus égalitaire, et éveille la conscience écologique et sociale de chacun. Seulement, ces idéaux sont-ils réellement conciliables avec la croissance économique ? [...]
[...] II) Conséquence de l'explosion des flux, du développement des NTIC et des médias Une culture mondialisée se développe, avec la diffusion d'images, d'objet de consommation et de modes de vie identiques. Cela résulte de l'influence du modèle culturel occidental, américain en particulier. Par exemple, les États-Unis exportent à eux seuls autant de séries télévisées que le reste du monde réuni. Le tourisme de masse est aussi accusé d'être accusé d'être un vecteur de cette uniformisation culturelle et ses effets sont controversés. [...]
[...] Cependant, la mondialisation n'efface pas la diversité culturelle du monde. Même si elle renforce la domination de l'anglais, langue la plus utilisée sur internet, elle ne menace pas la variété linguistique puisqu'on recense encore 6700 langues parlées dans le monde. Les FTN qui cherchent à toucher le plus grand nombres de consommateurs adaptent leurs produits aux goûts locaux des marchés visés, et participent à l'uniformisation culturelle, à l'homogénéisation des pratiques culturelles, surtout dans la consommation de produits mondialisés. III) Mais derrière ces externalités négatives générées par un modèle de productivisme adopté par les pôles dominants, se cachent de multiples acteurs, aux modes d'actions divers, qui revendiquent depuis l'avènement de la Mondialisation en 1980 des alternatives à la mondialisation libérale, fondées sur la réduction des inégalités et la protection de l'environnement. [...]
[...] La mondialisation est ainsi rapidement contestée par un mouvement dit alter-mondialiste qui parvient à médiatiser ses actions, dès 1990- 2000 ; chef de file de cette contestation, il regroupe une vaste nébuleuse d'acteurs décidés à rechercher des alternatives concrètes à ce système libéral, parvenant à faire pression sur les pouvoirs publics. Quels sont les débats que soulève le phénomène de mondialisation ? Responsable d'un creusement apparent des inégalités à toutes les échelles, la mondialisation crée une polémique centrée autour d'effets économiques et sociaux, car le modèle productiviste qu'elle adopte se heurte à un idéal environnemental. [...]
[...] Certes, dans un premier temps, elle a permis à de nombreux pays de se développer, participant ainsi à la progression du niveau de vie général à l'échelle mondiale, et a contribué à un fort recul de la pauvreté absolue : la proportion de personnes subsistant avec moins de 1,25 dollar/jour est passée de en 1990 à en 2005, et devrait plafonner à en 2015 selon l'Organisation des Nations Unies. Cette progression repose essentiellement sur le décollage économique de quelques pays, les BRICS. Ainsi, en vingt-cinq ans, la pauvreté de la Chine a reculé d'environ et le salaire brésilien minimum a été augmenté de en 2006. Pour autant, la mondialisation aggrave les inégalités à toutes les échelles en favorisant le développement de certaines régions ou de certains groupes sociaux. Les pays de la Triade bénéficient de de la croissance économique. [...]
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