croissance économique, inégalité, PIB, PNB, F.A Von Hayek, Jean FOURASTIE, trente glorieuse, réduction des inégalités, croissance, politiques publiques
La croissance économique et l'inégalité constituent une question permanente dans tous les pays. Si la croissance économique manifeste une augmentation, les inégalités sont considérées comme une des causes principales de plusieurs perturbations économiques et sociales.
A ce propos, la croissance économique est « un processus quantitatif qui se traduit par l'augmentation, au cours d'une longue période, d'un indicateur représentatif de la production de richesses d'un pays, le plus souvent le produit intérieur brut en volume (PIB), voire le produit national brut (PNB) ».
[...] D'abord, elle contribue à la création des emplois. Ensuite, elle permet d'augmenter les salaires au niveau des entreprises et des ménages. À long terme, elle peut également contribuer à améliorer le niveau de vie des gens. Cependant, en réalité, la croissance économique peut réduire les inégalités à condition que les États appliquent en même temps efficacement les politiques publiques en matière de protection sociale. Afin de réduire les inégalités, certains pays cherchent à mettre en œuvre soit des politiques libérales de redistribution des revenus, soit la politique mixte (au Japon, par exemple). [...]
[...] Les relations entretenues par ses anciennes colonies ont fortement accru son exportation et accru aussi son importation de matières premières indispensables pour le secteur industriel. L'entrée de la France dans la zone Communautaire Économique Européenne la CEE en 1958 avec le Traité de Rome a favorisé la facilitation des échanges commerciaux dans l'espace économique européen. Ainsi de 1960 à 1973, la part de ces échanges commerciaux en agroalimentaire est passée de 5 à À l'issue de cette croissance, en 1958, le secteur agricole représente de la population active, donc le besoin fondamental en nourriture est primordial afin d'éviter le traumatisme de pénurie durant la période de guerre et c'est ce qui a permis aussi, l'ouverture des grandes chaînes de distribution comme carrefour en 1958. [...]
[...] Cette politique keynésienne est venue en France créer la sécurité sociale et/ou le SMIG (institution du salaire interprofessionnel garanti). Un salaire minimal pour sauvegarder l'équilibre et l'égalité sociale. Cette intervention de l'état induit une forme d'égalité entre homme et femme dans la société. Exemple, le droit de vote des femmes. Une politique d'après-guerre selon laquelle la proportion des femmes est plus importante que le nombre d'hommes. Ce qui a permis, le travail des femmes dans la société et donc dans la contribution des revenus de ménages. [...]
[...] Enfin, la courbe de Simon Kuznets en forme de U inversé (Annexe montre la relation réciproque entre croissance économique et inégalité par deux phases. Dans la première phase, plus le PNB/habitant augmente, plus le taux d'inégalités est élevé. Ensuite, au seuil du rapprochement d'un pays riche tandis que le PNB/habitant augmente, les inégalités baissent. De plus, il constate qu'une certaine dose d'inégalités est utile dans la société pour favoriser la croissance. Ainsi, nous cherchons à répondre à la question principale : La croissance économique, est-elle un facteur suffisant pour la réduction des inégalités ? [...]
[...] L'exemple de la croissance de quelques pays pendant les Trente Glorieuses n'est pas pareil à l'heure actuelle et l'état des inégalités n'est pas homogène dans les pays développés et en développement. En effet, il ne faut pas confondre entre la croissance économique et le développement. La croissance économique est une évolution plutôt quantitative tandis que le développement s'explique par une transformation qualificative, y compris la réduction des inégalités. On ne peut pas nier que la croissance économique entraîne plusieurs effets positifs au social. [...]
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