Depuis août 2007, l'économie réelle doit faire face aux remous provoqués par la crise financière. De fait, l'économie mondiale entre dans un tournant majeur, la croissance mondiale a ralenti significativement en 2008. En juillet 2008, le FMI pronostiquait encore 3,9 % de croissance mondiale pour 2009 et 1,4 % dans les pays développés. Désormais, il ne s'attend plus qu'à 3 % de croissance et pour celle des pays développés, elle ne devrait pas dépasser 0,5 %. La zone euro est frappée par « des chocs majeurs ».
À la flambée des prix du pétrole et le bond de l'inflation qui a amputé le pouvoir d'achat s'ajoutent désormais des « tensions financières extraordinaires ». Avec pour conséquence l'amorce d'une récession économique. Seule note positive, le ralentissement mondial aura des répercussions sur l'inflation, qui «devrait se modérer », « même si elle restera élevée », prévient le FMI. La France envisage donc d'atteindre difficilement 1 % de croissance pour 2008.
En dépit d'une volonté accrue des pouvoirs publics d'assurer la croissance et ainsi augmenter le développement, peut-on dire que l'ensemble des politiques économiques mises en œuvre soient efficaces ? Dans quelle mesure peut-on concilier croissance et équilibre sur les marchés ?
[...] Hayek va reprendre la théorie, pour lui l'équilibre est un processus vers lequel on tend mais que l'on n'atteindra jamais. Hayek prend en compte l'incertitude et laisse au prix jouer son rôle de signal. L'influence des politiques économiques sur la croissance Une politique économique est une politique mise en œuvre par les pouvoirs publics pour agir sur l'activité économique d'un pays et atteindre des objectifs jugés souhaitables (plein emploi, stabilité des prix, équilibre de la balance commerciale ou de celle des biens et des services. Une politique économique est destinée à influer sur la conjoncture. [...]
[...] Croissance économique et déséquilibres sociaux dans les pays développés Depuis août 2007, l'économie réelle doit faire face aux remous provoqués par la crise financière. De fait, l'économie mondiale entre dans un tournant majeur, la croissance mondiale a ralenti significativement en 2008. En juillet 2008, le FMI pronostiquait encore de croissance mondiale pour 2009 et dans les pays développés. Désormais, il ne s'attend plus qu'à de croissance et pour celle des pays développés, elle ne devrait pas dépasser La zone euro est frappée par des chocs majeurs A la flambée des prix du pétrole et le bond de l'inflation qui a amputé le pouvoir d'achat s'ajoutent désormais des tensions financières extraordinaires Avec pour conséquence l'amorce d'une récession économique. [...]
[...] Les prix des actions grimpent parfois de façon irraisonnée (sans cohérence avec les profits futurs des entreprises), le prix des propriétés immobilières est beaucoup plus élevé que la valeur réelle des biens. Une bulle spéculative se forme sur le marché. La mauvaise évaluation des risques, les excès du crédit dus à la situation d'euphorie, les titres dont la valeur s'effondre fragilisent les banques. Un climat d'incertitude psychologique s'établit. Les prix ne peuvent que s'effondrer. Lorsque la bulle spéculative éclate, les pertes peuvent être très importantes. [...]
[...] Les causes de ce déficit sont d'une part le ralentissement temporaire de la croissance qui limite la réduction des dépenses publiques mais amplifie la récession et d'autre part la progression structurelle des dépenses sociales liées à la santé, aux retraites, au chômage et à la réduction du temps de travail dans le cas de la France. La conséquence de ce déficit est l'augmentation de l'endettement. Les effets de la croissance sur les soldes de la balance des opérations courantes varient d'un pays à l'autre. En France, l'effort des entreprises sur la qualité des produits et l'amélioration des circuits commerciaux favorise le développement des exportations et augmente l'excédent. [...]
[...] En effet, les activités de l'économie souterraine ne sont pas enregistrées et la croissance économique peut être source d'externalités positives ou négatives qui n'interviennent pas dans le calcul du PIB. Un déséquilibre est l'écart entre l'offre et la demande. Sur le marché des biens et services, un déséquilibre entre l'offre et la demande entraîne des variations de prix. L'augmentation durable des prix est qualifiée d'inflation. Sur le marché du travail, un écart entre l'offre et la demande conduit au chômage, source d'inégalités sociales. Sur les marchés internationaux, un écart important et prolongé entre les flux entrants et sortants entraîne pour un pays, un déséquilibre extérieur. [...]
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