La croissance chinoise (2009) - essor économique, fragilité du régime et résolution des problèmes

Résumé du document

Avant Mao, la Chine représentait 22% du PIB mondial. Dans les années 70, ce chiffre est tombé à 2-3%. De nos jours, il remonte fortement et se situe entre 5 et 6%. La Chine, nation la plus peuplée du monde, en choisissant de libéraliser son économie de façon radicale, a connu en moins d'un quart de siècle un développement sans précédent.

A partir de la fin des années 70, Deng Xiaoping décide d'engager la Chine dans la libéralisation économique. Au cours des deux dernières décennies du 20e siècle, le pays va enregistrer des taux de croissance spectaculaires qui vont provoquer une transformation radicale de l'économie. Le pays le plus peuplé du monde a abandonné l'exportation de produits bas de gamme au profit de produits de haute technologie, tout en favorisant un secteur privé dynamique et en ayant attiré plus de 53 milliards de dollars d'IDE. Le pays s'est transformé en une fabuleuse machine à exporter. En 2003, la Chine représentait 16% de la croissance économique mondiale, 2e derrière les Etats-Unis.

Extraits

[...] Une telle réforme risquerait de remettre en cause le régime. Aussi préfèrent-ils toujours essayer de continuer à gérer les difficultés au cas par cas. Pour les problèmes sociaux Le remède le plus efficace contre le chômage est d'utiliser les capitaux nationaux pour créer davantage d'emplois de service dans le secteur privé. Le gouvernement devra également prendre des mesures efficaces pour promouvoir le prêt aux petites entreprises et créer une bourse d'échange pour des entreprises véritablement privées. La Chine devrait également promouvoir les établissements de micro crédit dans les zones rurales de sorte que l'épargne des agriculteurs puisse être utilisée pour le développement local. [...]

[...] Une mauvaise allocation du capital demeure un risque réel en chine compte tenu du faible niveau de la formation brute de capital fixe du pays. Le taux d'investissement atteint un niveau sans précédent, mais les signes de surchauffe s'estompent. L'investissement a été le moteur de la croissance asiatique. En chine, le rapport PBCF/PIB dépasse 40% depuis 2000. En 93 ce taux avait atteint 43% mais le gouvernement avait pris des mesures administratives pour diminuer l'investissement et éviter ainsi la surchauffe. [...]

[...] Le problème de la consommation Le redéploiement du régime de croissance vers la consommation est peu probable à MT. La part de la consommation dans le PIB en 2004) est la plus faible en Asie. La consommation est la composante la moins dynamique de la demande domestique. C'est un élément de fragilité, car il signifie que l'économie chinoise ne dispose pas d'un moteur interne suffisant en cas de ralentissement des exportations ou de baisse de l'investissement. De plus en ce qui concerne ces exportations, elles sont pour une valeur de 15%du PIB chinois en direction des Etats-Unis. [...]

[...] La croissance chinoise Avant Mao, la Chine représentait 22%du PIB mondial. Dans les 70's ce chiffre est tombé à 2-3%. De nos jours, il remonte fortement et est entre 5 et 6%. La Chine, nation la plus peuplée du monde, en choisissant de libéraliser son économie de façon radicale, a connu en moins d'un quart de siècle un développement sans précédent. Le formidable essor économique de la Chine À partir de la fin des années 70, Deng Xiaoping décide d'engager la Chine dans la libéralisation économique. [...]

[...] Dans le dernier quart du 20e siècle, la chine a réformé son modèle économique dirigiste et centralisé, au profit de l'économie de marché. La décision de la Chine d'ouvrir son économie en promouvant le commerce et les IDE semble lui avoir donné un avantage et l'a aidée à mieux s'intégrer dans l'économie mondiale que ne l'avait fait le Japon par ex. La Chine est le 5e bénéficiaire mondial d'IDE avec 450 milliards de dollars reçus en 2004. Naissance de la société de consommation chinoise Deng Xiaoping a amélioré le revenu réel et le niveau de vie des Chinois, essentiellement grâce à la libéralisation économique. [...]