La croissance, qui peut être définie comme une augmentation soutenue, pendant une période longue, de la production d'un pays, est généralement mesurée au moyen d'un indicateur dont on suit l'évolution : le Produit Intérieur Brut (PIB) à prix constants. Il s'agit en fait de la somme des valeurs ajoutées dans la production interne de biens et de services d'un pays, au cours d'une année, augmentée de la TVA et des droits de douane, et soustraite des subventions à l'importation.
Le phénomène de croissance, qui a inspiré de nombreuses théories d'Adam Smith à Robert Solow, et apparaît aujourd'hui comme une donnée, est en fait assez récent à l'échelle des civilisations : il mérite donc que l'on étudie son histoire. Nous verrons en premier lieu à quel point la période préindustrielle fut caractérisée par une stagnation presque ininterrompue de l'économie, avant d'aborder le phénomène nouveau de croissance apparu avec la révolution industrielle (...)
[...] Bibliographie : OUVRAGES : Asselain, Histoire économique : la croissance économique, Paris, FNSP Buridant, Histoire des faits économiques, Bréal Echaudemaison, Dictionnaire d'Economie et de Sciences Sociales, Nathan Morrisson, Cours d'histoire des faits économiques La croissance en économie capitaliste jusqu'en 1914, Paris AUTRES : Delanghe, A l'aube d'une nouvelle vague de croissance ? La cinquième vague de croissance longue : avec ou sans l'Europe ? in Futuribles, 09/2004, 300, p.19-44 FMI Analyse de Kremer Maddison A., L'économie mondiale : une perspective millénaire (OCDE, 2001), p.28 J. A. [...]
[...] La vision ricardienne rejoint par ailleurs celle de Malthus, pour qui la limitation des naissances est souhaitable. En effet, la population croissant à la manière d'une suite géométrique (exemple, pour une raison 2 : et les moyens de subsistance ne s'accroissant que de façon arithmétique (exemple, pour une même raison : il fallait réduire l'accroissement naturel (on parle de malthusianisme). Dans les faits, l'économie stagnante de l'ère préindustrielle fut surtout une économie d'activités primaires (agriculture, pêche, exploitation forestière et minière), dans laquelle l'agriculture était prépondérante. [...]
[...] L'objectif premier de la politique économique n'est-il pas d'assurer la prospérité de tous ? Si cette prospérité, subjective, ne saurait être ramenée à la seule croissance, celle-ci constitue néanmoins la principale condition nécessaire au sentiment de prospérité. La croissance, qui peut être définie comme une augmentation soutenue, pendant une période longue, de la production d'un pays, est généralement mesurée au moyen d'un indicateur dont on suit l'évolution : le Produit Intérieur Brut (PIB) à prix constants. Il s'agit en fait de la somme des valeurs ajoutées dans la production interne de biens et de services d'un pays, au cours d'une année, augmentée de la TVA et des droits de douane, et soustraite des subventions à l'importation. [...]
[...] Les effets de l'innovation sur la croissance apparaissent empiriquement très certains. Le boom de croissance en moyenne mondiale entre 1959 et 1980) dans l'immédiat après-guerre a aussi reposé sur la nouvelle configuration internationale (GATT et SMI de Bretton Woods, puis OMC et système de changes flottants), l'intensification accrûe des échanges (croissance de par an du volume du commerce international alors que le PIB ne croît que de Vers une croissance économique quasi-nulle : bientôt un nouvel état stationnaire ? Il y a eu ces dix dernières années une croissance mondiale élevée, de l'ordre de par an. [...]
[...] Ces progrès, comme bien d'autres, marquent donc une évolution positive de la croissance par sauts de revenus ponctuels dans les secteurs primaire et secondaire, sans qu'il y ait néanmoins mise en place de dynamiques vertueuses à long terme. II- Depuis la révolution industrielle : une croissance forte malgré les crises L'apparition du phénomène de croissance à la révolution industrielle L'étude du niveau et de la croissance du PIB mondial de 0 à 1998 après JC[3] montre : - Que le PIB mondial, en milliards de dollars internationaux de 1990, est passé de 102,5 en l'an 0 à 116,8 en l'an 1000 puis à en 1820, pour atteindre 33726 en 1998. [...]
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