La crise pétrolière n'est pas un phénomène nouveau, l'histoire évoque en effet deux crises précédentes qui ont bouleversé l'économie mondiale. La première a eu lieu en 1973, la guerre de Kipour éclate entre les pays arabes et Israël. Les pays arabes exportateurs de pétrole vont faire payer aux occidentaux leur soutien à Israël : une baisse de 5% puis de 25% des quantités offertes sur le marché , et un embargo contre les Etats-Unis et les Pays-Bas qui reçoivent à Rotterdam l'essentiel du ravitaillement du continent européen est décidé. Les conséquences sont immédiates, le prix du baril franchit le seuil psychologique des 10 dollars. On entre alors dans une période inédite : la stagflation. En 1975, la France affiche un taux de croissance négatif et un million de chômeurs. Si le choc est rude pour les pays occidentaux, il est encore plus brutal pour les pays en développement. En 1974 et 1980, on estime à 200 milliards de dollars le montant de leur déficit extérieur. Pas encore remise de ce choc, l'économie mondiale connaît en 1979 une deuxième crise pétrolière. L'Iran du chah n'est plus et le deuxième exportateur mondial de pétrole va devenir hostile envers les Etats-Unis et l'occident et cesse alors de les approvisionner. Le prix du baril va atteindre 40 dollars. Dans ce contexte, les pays non membres de l'OPEP se lancèrent dans un développement rapide de prospection et forage dans de nouvelles régions, comme la baie de Campeche, la mer du Nord, la Sibérie et l'Alaska. Les efforts en matière d'énergie nucléaire furent intensifiés, ainsi que les économies d'énergie. Toutes ces mesures ont permis de réduire la consommation du pétrole des pays membres de L'OPEP, le prix du baril va alors largement baisser jusqu'en 2002.
[...] On estime à 95% les déplacements effectués dans le monde utilisant le moteur à explosion et le pétrole pour carburant. le chauffage et la production d'électricité Plus d'un quart du pétrole produit dans le monde est destiné au chauffage de l'habitat résidentiel et du secteur tertiaire, tandis que 10% du pétrole mondial sont consacrés à la production d'électricité. Les plastiques Disques compacts, emballage des aliments, vêtements en fibres synthétiques, détergents, mobilier, électroménager, informatique, jouets, stylos Les matériaux de synthèse réalisés avec le pétrole, au premier rang des les plastiques, inondent la vie quotidienne. [...]
[...] Verra-t-on les découvertes de nouvelles réserves se mettre à croître de façon vertigineuse, comme dans la période qui a précédé la Seconde Guerre mondiale, juste après la crise économique de 1929 ? Le rapport de l'ASPO concernant ces prévisions nous permet d'en douter. Ainsi, l'ASPO explique que le phénomène du peak oil risque d'arriver plus rapidement que prévu. Le peak oil, ou pic de production sera atteint quand la production de pétrole plafonnera et ne pourra plus faire face à une demande elle-même croissante (figure). [...]
[...] Les pays arabes exportateurs de pétrole vont faire payer aux occidentaux leur soutien à Israël : une baisse de puis de 25% des quantités offertes sur le marché, et un embargo contre les Etats-Unis et les Pays-Bas qui reçoivent a Rotterdam l'essentiel du ravitaillement du continent européen est décidé. Les conséquences sont immédiates, le prix du baril franchit le seuil psychologique des 10 dollars. On entre alors dans une période inédite : la stagflation. En 1975, la France affiche un taux de croissance négatif et un million de chômeurs. Si le choc est rude pour les pays occidentaux, il est encore plus brutal pour les pays en développement. En 1974 et 1980, on estime à 200 milliards de dollars le montant de leur déficit extérieur. [...]
[...] Si nous sommes tous entendus, la crise pourrait être différée de deux ans.» Conclusion Malgré des divergences d'opinions, la menace d'un pic pétrolier avec ses graves conséquences se précise. C'est vers un nouveau mode de fonctionnement de la société que l'on se dirige. Les transports, l'agriculture, le commerce, le tourisme et bien d'autres secteurs seront perturbés. Et s'il existe certaines alternatives à l'usage du pétrole dans certains secteurs (notamment l'habitat), il n'y en a pas pour d'autres (avions ? engrais ? [...]
[...] Il faut dire que la consommation mondiale de pétrole s'est accrue de 160% depuis 1965. Ce qui s'explique surtout par la croissance mondiale : la croissance économique, mesurée par le PIB ne concernait naguère que les pays du Nord. Désormais, tout comme l'économie, elle est devenue mondiale. Cette croissance laisse encore à la traîne une cohorte de pays pauvres, surtout africains, mais avec le décollage des grands pays réellement en développement, la Chine, l'Inde et le Brésil, l'augmentation du PIB a l'échelle planétaire dépasse par an. [...]
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