crise financière, euro, cycle de crise, solutions
La crise financière a débuté à la fin de l'automne 2008 en faisant suite à la crise dite des « subprimes » qui a débuté aux Etats-Unis lors de l'été 2007. Cette crise, qui s'analyse comme l'une des plus graves depuis les années 1929, ne s'arrête plus puisque celle-ci a fait place à la crise des dettes souveraines et à la crise de l'euro.
[...] L'origine de la crise Phase 1 : la crise des subprimes et du financement La crise financière a débuté aux Etas- Unis avec la crise des subprimes lors de l'été 2007. On entend par cirse des subprimes la crise des prêts hypothécaires à risque. Celle-ci a ses origines dans le fait que, pour relancer leur économie, les Etats-Unis ont encouragé les foyers à revenus modestes à devenir propriétaire en leur facilitant l'accès aux prêts à taux variables. Le secteur de l'immobilier s'est dès lors vu boosté par ces incitations à l'achat et les prêts mis en place étaient particulièrement lucratifs pour les organismes de prêts qui pouvaient dès lors espérer être gagnant sur la revente des logements dont le prêts n'avait pu être remboursé, le cours de l'immobilier étant dès lors en hausse. [...]
[...] De la crise financière à la crise de l'euro ou comment génère t-on un cycle de crises sans fin ? La crise financière a débuté à la fin de l'automne 2008 en faisant suite à la crise dite des subprimes qui a débuté aux Etats-Unis lors de l'été 2007. Cette crise, qui s'analyse comme l'une des plus graves depuis les années 1929, ne s'arrête plus puisque celle-ci a fait place à la crise des dettes souveraines et à la crise de l'euro. [...]
[...] Bien au contraire, au point où l'on peut se demander si la relance ne sera pas possible par la seule relance des crédits à la consommation, autrement, dit de la dette ! Aussi, on voit donc que les économies touchées par le marasme économiques semblent malheureusement touchées par la crise pour un certain temps faute de solution viable pour relancer la machine économique. Certains avancent pour ce faire le fait que certaines dépenses publiques ou du moins un amoindrissement des plans de rigueur qui s'accompagnerait d'un ponctionnement de l'impôt sur d'autres acteurs (grandes fortunes et acteurs financiers) permettraient de relancer l'économie pour partie tout en continuant de rogner sur les déficits. [...]
[...] Rappelons en effet, que le système bancaire est aujourd'hui encore en péril et que les banques ont choisi de se recapitaliser. Autrement dit, une nouvelle réduction des crédits (credit crunch) et à prévoir, ce qui ne permettra pas un financement de l'économie réelle. Ceci à pour corollaire le fait que le chômage ne diminue pas voire repart à la hausse, ce qui ne contribuera pas à refaire démarrer l'économie grâce à la demande mais contribuera au contraire à refaire partir la dette publique puisque nombres de recettes ne peuvent être engrangées lorsque les taxes sont prélevées sur les salaires. [...]
[...] Par ailleurs, cette même crise et les nouveaux critères de solvabilité imposés par les accords de bâle ont limité les facilités de prêts aux entreprises. Ceci ne peut dès lors qu'encourager la dette puisque sans liquidité, l'économie marche au ralenti et ne permet pas aux Etats d'engranger des recettes nécessaires au comblement de leur dette. Si l'on ajoute à cela une montée des taux d'intérêts sur les marchés via lesquels les Etats se financent, il est clair que la dette ne peut cesser d'augmenter. [...]
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