La crise financière qui s'est déclenchée durant l'été 2007 et qui continue en 2010 est une crise systémique qui a entraîné un ralentissement de la croissance mondiale et une dévalorisation d'actifs dans les bilans des principaux intermédiaires financiers de plusieurs milliards de dollars.
Cette crise a été marquée par un assèchement des liquidités interbancaires et une raréfaction du crédit.
Elle trouve son origine dans le dégonflement de la bulle immobilière américaine des années 2000 et la crise des subprimes qui a entraîné des pertes très importantes des établissements financiers .
Cette crise s'est accentuée en 2008, entraînant la chute des marchés boursiers mondiaux et la faillite de grands établissements financiers américains tel que la prestigieuse banque Lehman Brothers , qui s'est déclarée en faillite le 15 septembre 2008 , et la mise sous tutelle de 2 organismes de refinancement hypothécaires Freddie Mac et Fannie Mae .
Pour résoudre cette crise des mesures draconiennes ont été prises : la FED et la banque centrale européenne ont fortement baissé leurs taux d'intérêt et ont fait des injections massives de liquidités de centaines de milliards de dollars , pour essayer d'échapper à une récession sans précédent depuis la crise de 29.
Il en ressort que les déficits publics ont littéralement explosé dans certains pays.
Depuis quelques années les innovations financières se sont multipliées ,et les institutionnels tels que les banques et les hedge – funds ont sous estimés, et mal maîtrisés les risques , et ont souvent délaissé leurs opérations de couverture ,et il est apparu sur le marché environ 700 000 milliards de dollars peu ou pas régulés.
Ces innovations financières visant à réduire le risque ont pris la forme de produits dérivés de deux types :
- les produits liés à des crédits immobiliers
et
- les produits destinés à assurer contre le risque de défaut ou CDS( credit default swaps).
Ces rappels étant faits, nous allons tenter à présent appréhender la dynamique de crise pour cela ,on tentera d'analyser le rôle des acteurs ayant joué un rôle clé dans l'accumulation des positions à risques.
Parmi les intermédiaires financiers , ce sont les banques pourtant réputées transparentes qui ont accumulé les expositions à risques les plus élevés .
Les rôles des hedge- funds semblent plus controversés, même si certains comme le président Sarkozi ou Angela Merkel ou Michel Aglieta dans sa contribution au débat sur la réglementation des hedge funds face à la crise financière pensent le contraire.
La question qui se pose à nous et comment en sommes nous arrivés à cette situation.
[...] La question qui se pose à nous et comment en sommes-nous arrivés à cette situation. Nous allons tenter d'y répondre en développant les points suivants : RAPPEL DE LA CRISE FINANCIERE II L'IMPLICATION ET LA PRISE DE RISQUE DES BANQUES ET DES HEDGE- FUNDS DANS LA CRISE FINANCIERE . III –COMMENT REGULER LES MARCHES FINANCIERS ET LEURS ACTEURS AFIN D'EVITER DE NOUVELLES CRISES FINANCIERES . I RAPPEL DE LA CRISE FINANCIERE La crise actuelle a commencé avec les difficultés rencontrées par les ménages américains pour rembourser les crédits qui leur avaient été consentis pour l'achat de leur logement. [...]
[...] Les hedge funds, acteurs majeurs de la plupart des marchés dérivés des subprimes se sont retrouvés très vite au cœur de la crise ,les parts de CDO sont divisées en trois tranches selon le degré de risque pris par l'investisseur , les hedge funds détenaient 80% des tranches equity , les tranches les plus risquées . Les tranches mezzanine sont intermédiaires , elles sont généralement achetées par des gérants d'actifs ,les tranches les moins risquées seniors, sont généralement achetées par des assureurs monoline ou rehausseur de crédit . Elles sont en général notées AAA par les agences de notations telles que FITCH ou MOODY'S . [...]
[...] Durant la crise du crédit de nombreux investisseurs ont oublié ce que David THESMAR rappelait dans son article l'insoutenable rareté des catastrophes financières la leçon numéro un de tout cours d'introduction de finance : ce qui importe ce n'est pas le risque , mais quand ce risque se matérialise . Or ce risque a souvent été mal contrôlé et mal analysé . - La gestion alternative s'appuie également sur la recherche et l'analyse micro ou macroéconomique , qui doit permettre de trouver des opportunités soit dans les tendances de fond de l'économie ou des marchés financiers , soit en découvrant des entreprises à fort potentiel ou au contraire en difficulté . [...]
[...] Ils utilisent l'effet de levier , c'est-à-dire la capacité à engager un volume de capitaux qui sont un multiple plus ou moins grand de la valeur de leurs capitaux propres. Les hedge funds présentent l'intérêt d'offrir une diversification supplémentaire aux portefeuilles classiques car leurs résultats sont en général déconnecté des performances des marchés d'actions et d'obligations. Les hedge funds étant peu régulés , ils ne peuvent pas être distribués au grand public et sont réservés aux investisseurs institutionnels ou aux grandes fortunes. Ce sont souvent des fonds fermés et opaques . [...]
[...] La troisième raison vient du fait que ces obligations ont été découpées par tranches. Certaines tranches comportaient des rendements plus élevés , mais aussi plus de risques . Ces obligations ont été la plupart du temps souscrites par des fonds d'investissement à risques :les hedge funds . La quatrième raison vient de l'achat à crédit : En effet les investisseurs qui ont acheté les obligations ,ont souvent acheté à crédit , et non au comptant pour bénéficier de l'effet de levier . [...]
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