Ce sujet s'inscrit dans une actualité brûlante : la crise financière qui touche depuis plusieurs mois le monde entier est, selon les économistes, une des plus graves crises que le monde ait connues. Lorsque l'on s'est effectivement rendu compte que cette crise allait découler des États-Unis sur à peu près l'ensemble des pays du monde, les États se sont demandés quelle était la meilleure attitude à adopter pour essayer d'empêcher que cette crise ne touche trop durement leur économie.
[...] La crise économique mondiale a-t-elle redonné une légitimité à l'intervention publique ? Notre sujet est intéressant car il s'inscrit dans une actualité brûlante : la crise financière qui touche depuis plusieurs mois le monde entier est selon les économistes une des plus graves crises que le monde ait connue. Lorsque l'on s'est effectivement rendu compte que cette crise allait découler des Etats-Unis sur à peu près l'ensemble des pays du monde, les Etats se sont demandé quelle était la meilleure attitude à adopter pour essayer d'empêcher que cette crise ne touche trop durement leur économie. [...]
[...] Il faut donc intervenir sur le marché. - Ce qui se passe actuellement : Exemples d'actualité : La dépense est bridée à la fois par le rationnement du crédit de la part des banques, toujours très mal en point, et par la remontée de l'épargne des ménages qui ont vu fondre leur patrimoine immobilier et financier et qui craignent pour leur emploi. Les chefs d'entreprise anticipent une baisse des ventes et réajustent leur production et bientôt leurs effectifs à la baisse. [...]
[...] La relance doit être coordonnée : sinon, on favorise le passager clandestin : des pays peuvent avoir intérêt à ne rien faire pour bénéficier des relances effectuées par les autres via les exportations sans avoir à payer le prix d'une dette publique supplémentaire. Un euro d'investissement public ne produit que 0,90 euro de PIB supplémentaire sur un territoire donné dans le cas d'une relance isolée. Il génère 2 euros dans le cas d'une relance coordonnée. - Mise en place d'une législation pour essayer de structurer le marché, de le rééquilibrer : législations sur les parachutes dorés et sur les paradis fiscaux. [...]
[...] Les difficultés des éventuelles politiques Relancer oui, mais comment ? Les banques centrales ont prêté aux banques par centaines de milliards. Comme cela ne suffisait pas à prévenir les risques de faillite bancaire, les Etats ont mobilisé l'argent public pour garantir les prêts interbancaires et ainsi renforcer leur capital. L'Etat français a mobilisé 360 milliards sous forme de garanties, déboursables, donc uniquement en cas de défaut d'une banque et 40 milliards d'apport de capital milliards du plan Français du PIB sur deux ans, soit par an. [...]
[...] II-1] La crise, preuve des failles de la théorie du laissez-faire quelle crise ? Dans l'article intitulé Relance : pourquoi ça ne suffira pas, Alternatives économiques, numéro 276, janvier 2009 on peut lire pour combattre la sinistrose, les gouvernements ont ressorti l'artillerie -un peu vieille mais robuste- de la relance. Le mot lui-même avait été banni du vocabulaire des hommes politiques européens depuis près de 3 décennies. Il faut aujourd'hui un retour en force Tous les pays du monde font appel à un plan Keynes fait à nouveau des émules. [...]
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