La crise de la dette publique grecque - publié le 02/09/2019

Thèmes abordés

Crise de la dette publique grecque, crise grecque, crise des subprimes, États-Unis, Europe, crise financière, taux de chômage, zone euro, BCE Banque Centrale Européenne, parti Syriza, FMI, mesures d'austérité, fraude fiscale

Résumé du document

La crise de la dette publique grecque à des origines : la crise des subprimes de 2008. En effet, la crise financière américaine a accéléré le déclin économique et financier des Grecs. Les répercussions économiques n'ont pas été limitées seulement aux États-Unis. La crise est vite devenue mondiale et les externalités négatives ont agi immédiatement. Bien que des tentatives de sauvetage ont été décidées pour ralentir les conséquences dramatiques de la crise, on peut citer l'administration américaine qui est venue au secours de ses acteurs industriels et financiers afin d'éviter que le scénario de 1929 ne se reproduise, cette crise laissera des traces profondes au niveau de l'emploi et de l'investissement des entreprises aux États-Unis comme en Europe.

Extraits

[...] Devant les difficultés croissantes que les Grecs endurent, un parti émerge. Lors des législatives de 2015, le parti Syriza d'extrême gauche obtient le plébiscite du peuple et fait front contre l'austérité. Ils ont deux principales revendications : • La remise d'une partie de la dette publique devenue insoutenable et ingérable • La renégociation du programme de réforme qui conditionne l'accès au soutien de l'Europe, de la Banque centrale et du FMI. Pendant ce temps, la TVA passe à l'âge à la retraite est repoussé à 67 ans, les aides pendant la retraite sont supprimées et les pensions sont diminuées. [...]

[...] Le futur reste donc très indéterminé. La population finira-t- elle par se révolter à nouveau contre ces mesures d'austérité ? Ces mesures feront-elles plonger la Grèce dans une nouvelle récession ? La crise grecque est révélatrice de la fragilité de la zone euro qu'il faut encore renforcer en développant des liens plus forts entre les différents membres. Néanmoins, cela met également en exergue la capacité ou non de la zone euro à coopérer et s'engager dans une cause qui les impacte tous. [...]

[...] Dès lors, l'ensemble des professions que ce soit dans le secteur public ou privé ont profité pendant de longues années de ce système. Vers le début du XXIe siècle, les agents économiques fortunés ont délocalisé leurs argents vers d'autres banques européennes comme les banques anglaises, luxembourgeoises ou suisses. Ce phénomène a eu une vraie conséquence sur la dette publique grecque. En effet, tout cet argent envoyé à l'étranger n'a pas servi le pays qui a vu ses rentrées fiscales s'amoindrirent. [...]

[...] En 2017, selon l'INSEE, le taux de chômage est proche des quel que soit le niveau d'études. Ceci s'explique en partie par la baisse du pouvoir d'achat. Les Grecs achètent et consomment beaucoup moins ce qui inévitablement provoque des pertes d'emplois. Esseulée, la Grèce requiert l'aide du FMI en avril 2010 et obtient un accord non négligeable. L'Union européenne et le FMI octroient des crédits d'une valeur totale de 110 milliards d'euros sur 3 ans milliards viennent de la zone euro contre 30 du FMI. [...]

[...] La crise de la dette publique grecque I. Les origines Une des origines de la crise de la dette publique grecque, c'est la crise des subprimes de 2008 aux Etats-Unis En effet, la crise financière américaine a accéléré le déclin économique et financier des Grecs. Comme nous l'avons vu avec la crise américaine, les répercussions économiques n'ont pas été limitées seulement aux États-Unis. La crise est vite devenue mondiale et les externalités négatives ont agi immédiatement. Bien que des tentatives de sauvetage ont été décidées pour ralentir les conséquences dramatiques de la crise, on peut citer l'administration américaine qui est venue au secours de ses acteurs industriels et financiers afin d'éviter que le scénario de 1929 ne se reproduise, cette crise laissera des traces profondes au niveau de l'emploi et de l'investissement des entreprises aux États-Unis comme en Europe. [...]