En 1918, la guerre la plus importante que le monde n'ait jamais connue s'achève. La guerre fut désastreuse autant sur le plan humain que matériel. Le bilan est catastrophique : 9 millions de morts, plus de 6,5 millions de « gueules cassées », des villes en ruine, une population sous le choc et une économie très affaiblie. Face à cette situation, seuls les Etats-Unis ne déplorent aucunes victimes civiles et leur territoire reste indemne. C'est le seul pays qui, durant les années folles, connait une phase prospère (...)
[...] L'autre grande idée de Hoover fut de relancer le système par la multiplication d'investissements publics (ex : Le barrage du Colorado). L'Etat américain s'est donc endetté de 700 millions de dollars afin de remettre un peu d'énergie dans son économie. Le revenu national passe de 80 milliards de dollars en 1929 à 41 milliards en 1932. En cette seule année, on compte près de faillites. L'agitation sociale est omniprésente. Les scènes d'émeutes se multiplient sur les chaînes de télévision. Les empires financiers américains sont bouleversés. Les paysans sont jetés sur les rues. [...]
[...] La question pour les populations ruinées est désormais de survivre. De plus, l'histoire ne va pas dans le sens de ces foules misérables car, la sécheresse puis le Dust Bowl ravagent les plaines agricoles américaines. Ce sont des tempêtes de poussière et de sable qui détruisent pendant près de 10 ans les récoltes canadiennes et américaines. L'agriculture est au bord du gouffre. On assiste à l'effet empirant de ciseaux : les prix des biens tirés de l'agriculture chute d'environ 60% alors que les prix des capitaux (machines) nécessaires à l'activité augmentaient. [...]
[...] La semaine de travail vaut à cette période environ un dollar. Les manifestations pour la faim commencent à se développer dans tout les pays du monde. En 1930, ce ne sont pas moins de trente cinq milles personnes qui défilent, panneaux autour du cou, pour protester dans New York. Ces au cours de ces mois que l'Etat décide de l'organisation de soupes populaires encadrées par l'armée. On les retrouve aussi bien dans les pays en développement mais aussi dans les pays exportateurs (Amérique et USA). [...]
[...] L'opération emprunt pour financer une mise en bourse n'est donc plus rentable ; de fait, le taux d'intérêt que les particuliers ou les entreprises doivent verser aux banques devenait supérieur aux gains que l'on peut espérer empocher à la bourse. La confiance en ce système auparavant si bénéfique a disparu. De nombreux investisseurs commencent à vendre leurs actions. Par un effet de dominos, c'est un ensemble très important d'individus qui retirent leurs argents placé. Dès septembre 1929, les cours de la bourse commencent donc à dégringoler. [...]
[...] La crainte de l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite s'ajoutant à cette atmosphère de méfiance, on assiste à de nombreuses manifestations mais surtout à l'élection du front populaire en 1936. Cela a permis une augmentation des salaires d'environ la mise en place de lois sociales et de la semaine de travail de 40 heures. Cependant le Front populaire échoue lui aussi deux ans après en 1938. Ainsi, la France n'a pas su mettre en place une politique ou bien des réformes capables de résoudre sa situation. [...]
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