La mondialisation n'est pas un phénomène récent : à chaque étape de l'histoire correspond une forme de mondialisation économique, c'est-à-dire un décloisonnement des frontières entre Etats, entre ères géographiques, économiques, politiques ou socioculturelles qui permet la circulation de biens matériels ou immatériels.
La mondialisation économique qui nous intéresse ici a débuté au XIX ème siècle, avec la révolution industrielle. Elle s'est interrompue pendant l'entre-deux guerres et a repris de plus belle après la Seconde Guerre mondiale. A titre d'illustration, les échanges mondiaux ont été multipliés par 7 entre 1950 et 2000.
Ce phénomène de décloisonnement des frontières est dû à la réduction de l'espace-temps, grâce à la révolution des transports et des communications, et à la réduction des entraves aux échanges internationaux par les gouvernements nationaux ou les organisations internationales.
D'un point de vue économique, c'est, selon Jacques Adda, dans La mondialisation de l'économie, «l'emprise d'un système économique, le capitalisme, sur l'espace mondial. C'est un processus de contournement et de démantèlement des frontières physiques et règlementaires qui font obstacle à l'accumulation du capital à l'échelle mondiale ».
Ce phénomène aboutit à la création d'un marché mondial et à l'interdépendance croissante des économies nationales.
En quoi la mondialisation suscite-t-elle à la fois intégration (la participation à la dynamique de croissance mondiale de certaines économies) et exclusion (c'est-à-dire la marginalisation et la dépendance des autres)?
[...] La libéralisation des échanges a permis de dépasser ce problème en mettant en place une division internationale du travail, une spécialisation par pays en fonction de ses ressources et du coût relatif de la production (théorie de l'avantage absolu, relatif et HOS). Cette spécialisation permet de produire plus, à moindre coût, en temps réduit et de mieux allouer les ressources. Mais ces théories étaient fondées sur un postulat : l'immobilité des facteurs de production. Or dans une économie mondialisée ce n'est pas le cas. La création d'un marché mondial, où l'ensemble des producteurs et l'ensemble de l'offre s'affrontent et où les facteurs de production sont mobiles, incite les entreprises à améliorer la qualité, à baisser les prix, à augmenter la productivité. [...]
[...] En contrepartie, on assiste à une relative désindustrialisation des pays développés. destruction créatrice de Schumpeter (les facteurs de production se déplacent en faveur d'autres activités plus créatrices). - Mondialisation a provoqué un cercle vertueux de croissance qui a concerné directement ou indirectement, une grande partie de la planète : taux moyen de croissance des PED supérieur à ceux de la triade, réduction de la pauvreté et baisse de la part de la population mondiale vivant dans la pauvreté. Réduction des écarts entre les pays (cf. [...]
[...] Elle s'est interrompue pendant l'entre-deux guerres et a repris de plus belle après la Seconde Guerre mondiale. A titre d'illustration, les échanges mondiaux ont été multipliés par 7 entre 1950 et 2000. Ce phénomène de décloisonnement des frontières est dû à la réduction de l'espace-temps, grâce à la révolution des transports et des communications, et à la réduction des entraves aux échanges internationaux par les gouvernements nationaux ou les organisations internationales. D'un point de vue économique, c'est, selon Jacques Adda, dans La mondialisation de l'économie, «l'emprise d'un système économique, le capitalisme, sur l'espace mondial. [...]
[...] Tendance à la baisse des prix par an depuis 1990). Comme ils n'ont pas ou peu d'autres ressources, leur dépendance en termes financiers et matériels s'accroît à l'égard des pays dont la production est plus diversifiée (logique de la dette, de l'aide publique au développement etc.) - Dans le cadre de la mondialisation des échanges, on constate également que les pays sont à la recherche d'une rente. Or, il faut se méfier de la maladie hollandaise A la fin des années 1970, et donc à la suite des chocs pétroliers, la Hollande se découvre des ressources en gaz naturel. [...]
[...] La spécialisation trouve aujourd'hui son fondement dans l'écart technologique, dans l'innovation, qui peut porter indifféremment sur les produits (ex de Microsoft) ou sur les modes de productions (ex : le fordisme dans les années 20 aux Etats-Unis, le Toyotisme dans les années 1950 au Japon). Effet de ruissellement, apparition d'une innovation stimule l'expansion économique. Effet de ruissellement qui est renforcé par la mobilité des personnes (ex des juifs quittant l'Allemagne dans les années 30 et 40). - Permet aux entreprises d'avoir accès à de plus larges marchés. [...]
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