Cours d'économie sur la mondialisation : est-elle ou non favorable au développement de la planète ? La mondialisation se caractérise par l'internationalisation des échanges, qui subit une progression irrégulière depuis 1973 et une forte augmentation depuis 1970. Les échanges sont surtout de produits manufacturés, soit 80% des échanges internationaux. Les pays développés sont les acteurs majeurs de cette internationalisation, il s'effectue en effet des échanges intrabranches entre eux. De plus, la mondialisation développe les régionalisations, qui se développent surtout depuis les années 1960. Par ailleurs la mondialisation est régulée par des institutions nationales très présentes tels que le FMI, l'OMC, la CNUCED ou encore l'ONU.
[...] Le dernier problème est de se demander si le protectionnisme et le libre échange sont deux notions compatibles. Les théories libérales de Smith et de Ricardo sont désormais remises en cause notamment à cause du système de commerce intrabranche. Le monde s'organise face au libre échange. Cependant on ne peut établir avec certitude que le libre échange n'est pas conciliable avec le protectionnisme, si celui-ci est ouvert sur le monde, ou encore si le protectionnisme empêche la mondialisation de procéder librement et sans entraves majeures. [...]
[...] La mondialisation stimule la croissance des pays développés mais peut d'autre part lui nuire : en effet le développement des activités induites des IDE peuvent constituer des désavantages : des délocalisations pour accroître la compétitivité/prix, la hausse des inégalités qui met en danger la cohésion sociale du fait des stratégies individualistes, l'augmentation des bulles spéculatives donc l'augmentation du risque de crises financières D'un autre côté les pays en voie de développement ne représentent que 20 à 30% du commerce mondial. La plupart de ces PED exporte des produits primaires vers la Triade, et les échanges sud/sud ne représentent que 10% des échanges. La spécialisation de ces pays est dangereuse même si elle favorise la croissance, car elle peut être appauvrissante. De plus les IDE vers les PED peuvent provoquer la faillite des producteurs locaux et délaisser les zones les moins avancées. La globalisation financière et la dette de ces PED fragilisent ces zones et les marginalisent parfois. [...]
[...] Un autre problème se pose : les effets de la mondialisation sur l'environnement. Il faut promouvoir un développement durable mais tous les pays ne sont pas prêts à le faire. Des évènements vont dans le sens d'un développement durable : l'ouverture extérieure favorise l'échange des technologies, de biens d'équipement préservant l'environnement ; les entreprises peuvent choisir une compétitivité structurelle en promulguant l'écologie ; la hausse des revenus favorise le bien-être des générations futures Mais la destruction de l'environnement est aujourd'hui bien réelle, la mondialisation favorise l'exportation de produits dangereux, les entreprises développent des filiales pollueuses et surexploitent les ressources naturelles Cependant des mesures ont été prises : le principe de pollueur-payeur ou encore les allocations du droit a polluer. [...]
[...] Cependant tous convergent vers un capitalisme actionarial au détriment des salariés. Cependant le capitalisme marchand représente des inconvénients : il néglige les infrastructures et les services publics, augmente la pauvreté et les inégalités. De plus la convergence des systèmes financiers propage le modèle de la banque universelle et accentue le rôle des marchés financiers. Pour les libéraux il faut préserver le modèle de concurrence pure et parfaite, mais pour les keynésiens il faut augmenter le rôle de l'Etat pour réguler le marché et pallier à ses imperfections. [...]
[...] Les FMN mettent en place des stratégies d'approvisionnement, de marché, de rationalisation ou encore techno-financières pour accroître leurs profits. La globalisation financière favorisée par l'essor de la mondialisation agit selon la règle des trois D : déréglementation, désintermédiation et décloisonnement. Il en résulte une modification de la nature des crises financières : un cercle vertueux des crise s'installe dans la mesure où toutes les économies sont dépendantes. Selon Schumpeter la destruction créatrice serait à l'origine des crises mais Fisher pense que ce serait plutôt la spéculation qui provoquerait l'éclatement de la bulle spéculative à l'origine des crises. [...]
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