Dossier d'économie portant sur les différents aspects de la mondialisation. On peut définir le processus de mondialisation comme l'émergence d'un marché mondial de biens, de services, de capitaux et de force de travail, s'affranchissant des frontières politiques des Etats et accentuant les interdépendances entre les pays.
[...] Mondialisation culturelle en question : hier et ailleurs De tel processus d'homogénéisation et de globalisation ont déjà existés. Il sont même à l'origine de la modernité politique et économique occidentale . C'est en effet ce qui montre l'histoire du libéralisme, système d'échanges généralisé de marchandises, de capitaux et de personnes ainsi que les alliances politiques régionales toujours plus vastes. Mais l'interdépendance entre les différentes régions du globe ne conduit pas à une uniformisation globale systématique. Elle provoque aussi des résistances , des réinterprétations et aucune culture n'intègre d'un bloc une culture extérieure qui lui est imposée. [...]
[...] Les organisations non gouvernementales (ONG) qui sont amenées à jouer un rôle considérable dans la montée des contestations et des conflits. Elles sont en premières lignes dans le combat antimondialiste. La demande sociale de moyens de régulation des effets pervers de la mondialisation (délocalisation et licenciement massif) se fait vivement sentir. Il semble que le monde reste encore largement sujet à la différenciation et la mondialisation tend donc à produire de la différence sociale et culturelle autant qu'elle tente à produire de l'uniformité. Le réseau mondial présente encore bien des trous dans la toile. [...]
[...] A qui profite la mondialisation ? Il faut nuancer l'idée d'une culture américaine censée s'imposer au monde par l'intermédiaire d'entreprises telles que McDonald's, Coca Cola, Disney . Si les Etats-Unis exportent des valeurs et un mode de vie, la culture Mc Word constitue un fantasme. La crise actuelle du modèle de la firme McDonald's est un signal fort de l'épuisement de l'hégémonie américaine. Il ne faut pas négliger non plus l'affrontement entre la France et les Etats-Unis, deux modèles sociaux concurrents qui cherchent tous deux à préserver leur intégrité contre tout impérialisme extérieur et à s'exporter, voire à devenir la norme structurante d'une culture globale. [...]
[...] Mais des formes de contestation existent, qui privilégient la mise en place d'autorités de régulations nouvelles et indépendantes, ou la réforme des institutions existantes afin de limiter les effets pervers de la domination du marché par les grandes firmes transnationales pour les pays les moins avancés. Conclusion : La mondialisation n'est pas sans poser des problèmes. En même temps, c'est un processus en marche, qui se poursuit et se poursuivra. Il faut donc parvenir à le réguler pour qu'elle produise les meilleurs effets possibles, et en particulier qu'elle soit au service du développement. [...]
[...] La Multinationalisation et ses effets : A. Les stratégies des entreprises. Les stratégies des firmes globales les conduisent à développer une division internationales des processus productifs (DIPP). Elle consiste à produire les divers éléments intégrant un bien final dans des régions du monde différentes afin de bénéficier d'avantages comparatifs spécifiques. Les produits sont ensuite acheminés vers une usine d'assemblage. Cette stratégie provoque un commerce intra-firme important. Il se développe plus que le commerce mondiale lui-même. Cependant, il ne faut pas réduire la DIPP à la production de biens industriels, elle concerne également les services. [...]
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