Les phénomènes actuels de mondialisation marquent une rupture par rapport au mouvement d'internationalisation antérieur aux trente dernières années, car ils mettent en jeu la disparition de l'économie internationale comme principe d'organisation unique de l'économie-monde. "L'« économie mondialisée », qui serait le point d'aboutissement hypothétique de cette « tendance » qu'est la mondialisation, pourrait être définie comme
une sorte d'antithèse de l'économie internationale".
Par opposition à cette thèse qui perçoit la mondialisation comme une négation de l'internationalisation, il existe une autre approche qui souligne que la mondialisation n'est pas une rupture mais un simple approfondissement de l'internationalisation. Pour les tenants de cette thèse si l'intégration caractérise bien l'approfondissement de la mondialisation, elle ne remet pas en cause la logique des Etats-nations (...)
[...] -les pays en voie de développement (PVD) par le jeu des IDE. Les IDE créent certes des effets positifs dans les PVD, mais il y a aussi une grande incertitude sur les effets réels, à long terme. Les IDE génèrent des exportations mais ils génèrent aussi des importations. Les transferts de technologie ne sont pas toujours très importants et souvent la firme transnationale souhaitant garder du pouvoir sur ce plan. Enfin, les I.D.E. peuvent être réalisés dans des branches qui ne sont pas les plus porteuses sur le plan de la croissance. [...]
[...] Autrement dit, il repose sur le «capital immatériel». Le capital immatériel prend 7 le primat sur le capital matériel Sylvie Faucheux, Christelle Hue et Olivier Petit (2001), NTIC et Environnement : Enjeux, Risques et Opportunités classique. L'argument de dématérialisation structurelle due au développement des NTIC est avancé dans nombre d'études américaines8. Toutefois, cet essor des NTIC, qui n'en est qu'à ses débuts, ne concerne toutefois qu'une minorité et aggrave les inégalités entre ceux qui les maîtrisent et y ont accès et tous les autres. [...]
[...] Les flux des IDE touchent un grand nombre de pays mais ils sont inégalement répartis. Au moment où les pays développés dominent le mouvement de ces flux avec 80% des entrées et 91% des sorties, les pays africains ne représentent que des entrées et des sorties. I : La chute. A partir de 2001 le mouvement des IDE va connaître un drastique ralentissement. Les flux d'entrées qui ont, en 2000, atteint 1408 Mrds de vont 18 chuter, en 2001, à 851 Mrds de En 2002, ils vont encore descendre à 618 Mrds. [...]
[...] Mais il ne faut pas négliger le fait que les cultures ont toujours su intégrer des éléments d'autres cultures et que, parce qu'elles sont le ciment de la société, elles ont une force qui leur permet de résister à certains changements. [...]
[...] S'agit-il d'un nouveau cycle de l'économie capitaliste qui reprend les caractéristiques du contexte économique qui précédait la crise de 1929 ? Ou s'agit-il, par contre, d'un nouveau contexte qui épouse de nouvelles caractéristiques ? La lecture des mutations engendrées par la globalisation actuelle nous permet d'affirmer que l'économie mondiale contemporaine recèle des spécificités inédites qui la singularisent. Ces spécificités peuvent apparaître sur plusieurs plans, parmi lesquels, il convient de retenir trois : le plan commercial, le plan financier et enfin le plan des nouvelles technologies d'information et de communication (NTIC). [...]
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