économie sociale et solidaire
Les coopératives agricoles en afrique et les marketing boards
[...] L'exemple camerounais : Au 1er janvier 2008, un accord de libre échange eurafricain, Association de Producteurs Eurafricains destiné à abolir les taxes douanières entre les pays d'Afrique et l'UE et par conséquent entraîner une baisse générale des prix, provoque certains questionnements. Les Camerounais se demandent si les intérêts nationaux sont réellement prioritaires. Il est évident que les deux parties ont un poids sensiblement différent et surtout inéquitable face au marché mondial. D'un coté, l'Europe et son hyper développement et de l'autre, un continent sous développé, et se sont les producteurs qui en pâtissent. [...]
[...] La libéralisation forcée du marché du cacao a entraîné une réduction significative des revenus des coopératives et des producteurs. Plus gravement elle a entraîné une suppression de la CAISTAB et le licenciement de milliers de salariés liés à l'activité de cette organisation. Une réminiscence de cette structure perdure dans une moindre mesure avec des attributions et des moyens dérisoires comparés aux fortunes qui transitaient autrefois par ce bras financier du régime Ivoirien. Le démantèlement de la coopérative d'Etat à eu pour résultat de livrer des producteurs néophytes à la merci des intermédiaires. [...]
[...] La nature de l'Etat, de sa politique, de ses institutions définissent les rôles, les limites et les marges d'autonomie des coopératives. Même s'il s'avèrerait nécessaire de confier certaines fonctions à ces structures paysannes, en pratique, tout sera fait pour que l'autonomie coopérative soit la plus restreinte possible et reste étroitement sous le contrôle de l'appareil de l'Etat. Les coopératives s'adressent surtout aux petits producteurs marchands, le marché est un des moyens essentiels d'intégrer la production paysanne au système économique mondial. [...]
[...] - L'autonomie du marché : il s'agit de savoir si le système des prix et les conditions du marché sont entièrement fixés par quelques pays ou quelques multinationales ou s'ils fluctuent selon les aléas du climat et si le gouvernement lui-même a des manœuvres. À ce modèle à trois pôles, il est possible de rajouter l'influence internationale. La monté du libéralisme sur les marchés Africain impacte directement les modes de production et de commercialisation des produits agricoles. Certaines expériences coopératives ont réussie à passer le cap de l'ouverture des marchés et à augmenter leur productivité. [...]
[...] Il existe de multiples exemples à travers le monde qui permettent d'aborder l'utilité et la pertinence de ces structures. Le cas des coopératives agricoles Africaines est un de ces exemples qui permet de mettre en évidence le rôle économique et social de ces structures qui, sur ce continent, ont permît de maintenir un niveau de vie acceptable dans les campagnes et de participer à l'amélioration des conditions de vie et à la préservation de l'environnement. Les coopératives agricoles Africaines se sont constituées à l'origine sous la forme d'organisations appelées Marketing Boards Le but de ces organisations était de permettre aux agriculteurs de vendre leur production à des prix stables et d'écouler les surplus. [...]
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