En 2007, l'Union européenne est la première puissance économique mondiale avec une part de 30,82% du PIB mondial. Elle est née de la signature du traité de Maastricht, le 7 février 1992 par les douze pays membres de la communauté économique européenne (CEE). En 1995, l'Union européenne comptait 15 membres. Les pays d'Europe centrale et orientale sont candidats pour l'intégration à l'UE. En 2004, l'intégration de la Lettonie, la Lituanie, l'Estonie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie et la Slovénie a été mise en place pour former l'UE des 25 avec Chypre et Malte (...)
[...] Une nouvelle notion est apparue, celle de club de convergence qui désigne le fait d'une convergence entre pays d'un même groupe. Galor a défini la notion de club de convergence de la façon suivante : les pays qui partagent les mêmes caractéristiques structurelles peuvent converger dans le long terme seulement si leurs conditions initiales sont similaires. Les conditions initiales concernent l'acquis des économies, notamment le capital humain et physique accumulé En ce qui concerne les PECO, on peut définir plusieurs zones. [...]
[...] L'Union Européenne a permis un développement économique important pour ces pays. L'adhésion des nouveaux membres est donc un apport positif pour les économies occidentales même si le coût de cette adhésion est assez onéreux. L'Union Européenne poursuit ses études d'agrandissement avec le cas particulier de la Turquie. Il serait intéressant de comparer le rattrapage des PECO membres de l'Union Européenne et celui des autres PECO dont la Turquie afin de savoir si l'adhésion à l'Union Européenne est vraiment un tremplin pour les économies les moins avancées d'Europe. [...]
[...] Et enfin, le troisième club regroupant les économies les plus avancées des PECO soit la République Tchèque et la Slovénie. Il existe également une différence entre la convergence réelle et la convergence nominale. La convergence nominale est décrite par les critères d'adhésion. Les PECO doivent satisfaire les conditions du mécanisme de change européen. On constate une convergence nominale en termes de taux d'inflation. Ce dernier étant 4 fois plus élevé dans les PECO que dans le reste de l'Union Européenne mais tend à se réduire. La faible convergence nominale des PECO est en relation avec la convergence réelle. [...]
[...] Les nouveaux adhérents possèdent un avantage de localisation géographique et culturelle par rapport aux pays occidentaux. Ils disposent d'une main d'œuvre qualifiée ainsi qu'une expérience dans l'industrie bon marché. En revanche, les PECO ont des conditions économiques et sociales identiques à celle de l'UE des 15 mais avec un décalage temporel. Pour rattraper ce décalage temporel, les PECO devraient avoir un taux de croissance du PIB par tête supérieur à long terme à celui de l'UE. Dans les théories, on remarque une diversité de convergences toutes plus ou moins différentes. [...]
[...] Pour cela, il faut que les PECO doivent intégrer totalement le système de change européen et que le droit national des PECO soit compatible avec le traité notamment en ce qui concerne la banque centrale nationale. Les PECO ont largement rattrapé les pays européens en termes d'institutions. Les PECO assurent la libre circulation des personnes, appliquent les règles et les lois de l'économie de marché. Cependant, le processus de rattrapage va être très long. Il pourra être d'environ 10 ans pour les économies les plus avancés comme la Slovénie jusqu'à une quarantaine d'année pour les économies les plus en retard comme les pays Baltes. [...]
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