Indice de Développement Humain (IDH), Etats-Unis, Canada, MERCOSUR, Brésil, grenier du monde, Doctrine Monroe de 1823, l'Alliance Bolivarienne pour les Amériques (ALBA), Zone de libre échange des Amériques
Le continent américain représente 30% des terres émergées du globe. Il se compose de deux
grandes aires culturelles, dues aux colonisations européennes et aux migrations des XVIe et XVIIe
siècles. D'un côté, l'Amérique Latine où l'on parle l'Espagnol et le Portugais, qui s'étend du
Mexique au Chili, et de l'autre, l'Amérique du Nord où l'on parle Anglais, qui comprend les Etats-
Unis et le Canada. Ces deux aires s'opposent également par les religions qui y sont pratiquées, ou
les régimes politique en vigueur. Ainsi, l'Amérique du Nord est sensiblement plus développée que
l'Amérique Latine de part son régime capitaliste et libéraliste. Ces différences peuvent donc être
l'objet de tensions : ce sont des désaccords qui peuvent mener à un conflit. Il est alors nécessaire de
développer l'intégration du continent américain, c'est à dire de renforcer les relations entre différents
territoires par la multiplication des échanges et flux, et l'intensification des mobilités politiques.
Quels sont les enjeux de l'intégration du continent américain, soumis aux tensions ? Quels moyens
sont-ils mis en place pour les réaliser ?
[...] Sujet : Le contient américain entre tensions et intégrations régionales Le continent américain représente 30% des terres émergées du globe. Il se compose de deux grandes aires culturelles, dues aux colonisations européennes et aux migrations des XVIe et XVIIe siècles. D'un côté, l'Amérique Latine où l'on parle l'Espagnol et le Portugais, qui s'étend du Mexique au Chili, et de l'autre, l'Amérique du Nord où l'on parle Anglais, qui comprend les EtatsUnis et le Canada. Ces deux aires s'opposent également par les religions qui y sont pratiquées, ou les régimes politique en vigueur. [...]
[...] Quelles sont alors les tensions liées à ces contrastes ? Il existe des tensions liées à des facteurs divers. L'hégémonie du Nord est critiquée d'un point de vue militaire. En effet, les Etats-Unis possèdent des bases en Amérique centrale et une puissance navale dans toute la Caraïbe, leur ayant permit de pratiquer des interventions armées en Colombie afin de lutter contre le trafic de drogue. Par ailleurs, en 2009 les Etats-Unis avaient un projet de base au Paraguay, à Guantanamo, qui a inquiété les pays voisins d'Amérique Latine comme la Bolivie qui dénonçait une proximité militaire trop importante avec l'Amérique du Nord. [...]
[...] Le continent américain est donc contrasté entre deux aires régionales inégalement intégrées dans la mondialisation. Il existe des tensions politiques, militaires et économiques entre les différents pays, et l'hégémonie des Etats-Unis est quasiment unanimement critiquée par les pays d'Amérique Latin comme le montre l'existence de l'ALBA. Ainsi, pour l'Amérique du Sud, ces intégrations cherchent à lutter contre cette hégémonie des Etats-Unis et du Brésil. A cause des tensions internes au Sud, le MERCOSUR demeure instable, bien qu'il représente une grande partie du PIB d'Amérique Latine. [...]
[...] C'est ainsi que se développe l'intérêt des intégrations régionales pour éventuellement soulager ces tensions. Parmi les intégrations régionales du continent américain, il existe deux organisations principales économiques régionales différentes au Nord et au Sud. L'ALENA (Accord de libre échange nordaméricain) qui réunit le Canada, le Mexique et les Etats-Unis permet une intégration du continent nord-américain. Les échanges ont alors été multipliés par 10 en 20 ans. En effet, l'échec dans la mise en place de la ZLEA (Zone de libre échange des Amériques) en 2005 a contraint les Etats-Unis à développer des accord bilatéraux avec les Etats d'Amérique Latine Le Brésil a quant a lui lancé le MERCOSUR en 1991, un marché commun regroupant le Brésil, Paraguay, Uruguay et Argentine, et qui possède une intégration plus poussée que celle de l'ALENA. [...]
[...] Il existe aussi des tensions internes à l'Amérique Latine, entravant son développement. En Colombie, les FARC mènent une guérilla armée contre le gouvernement, faisant pour victimes de nombreux civils. Le Brésil est lui contesté à différentes échelles. Au niveau national, le fait que le Brésil comporte 26% de pauvres est contesté : il existe un retour de l'esclavage rural sans sécurité notamment dans l'industrie de la déforestation de l'Amazonie. Le mouvement des Sans-terre défend le droit des petits paysans de posséder des terres à cultiver, face aux grands propriétaires qui engagent des milices pour les chasser. [...]
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