Délocalisations, destructions d'emplois font la une de nos journaux télévisés dans ce contexte de crise économique mondiale. Le cas de l'entreprise Continental en France a suscité de vives réactions. Après avoir annoncé la fermeture de l'usine début 2009, les salariés se sont unis pour défendre leurs intérêts communs en n'hésitant pas à rentrer en conflit avec leur hiérarchie. Ainsi, il se dégage de cet exemple une notion de conflit de classe, définie par un sociologue allemand du XIXème siècle, Karl Marx, comme étant l'opposition entre ceux qui détiennent les moyens de production (la Bourgeoisie) et ceux qui vendent leurs forces de travail pour vivre (le prolétariat). Dans ce contexte de crise, ces conflits prennent une ampleur considérable. Cependant, les pays développés à économie de marché sont-ils touchés par ces conflits de classes ? N'ont-ils pas réussi à gommer les inégalités sociales et économiques à l'origine de ces oppositions ? (...)
[...] Ce phénomène s'explique par une conscience de classes bien moins élevée que dans les années 70. En 1970, l'industrie était le moteur de l'économie et les ouvriers se sentaient membres d'une classe sociale. Seulement, les mutations sectorielles expliqués auparavant ont mis fin à l'industrie et par conséquent aux forteresses ouvrières. La baisse de la conscience de classe s'est renforcée avec l'individualisme et les nouvelles organisations du travail qui prônent une division des salariés. Les pays développés ont aussi fait face à la baisse de la syndicalisation. [...]
[...] Les conflits de classes existent donc toujours et depuis quelques années le contexte semble favorable à ceux-ci. En effet, depuis les années 80 on assiste à des pratiques néolibérales. Ainsi, le creusement des inégalités est de plus en plus grand en raison de politique de rigueur, restructuration Par conséquent, des contrastes apparaissent dans ces pays développés. En effet, les jeunes ont pris conscience de toutes ces inégalités, des différences entre les banlieues et les beaux quartiers. Cette vision du monde a fait naître des tensions considérables. [...]
[...] De plus, avec la crise, on a un retour des conflits de classes comme nous l'avons déjà vu. Mais cette fois ci, il faut y ajouter la pression médiatique autour. En effet, les médias jouent un rôle important pour toutes ces classes qui luttent pour leurs intérêts communs. Ils propulsent les problèmes sur les devants de la scène. Sans oublier que cette crise resserre les liens sociaux pour s'entraider ce qui contribue à la création de groupes avec des intérêts communs, autrement dit, l'embryon d'une classe. [...]
[...] Ils ont connu une croissance très élevée qui a accompagné un fort développement. Ce phénomène s'explique par la Révolution Industrielle qui a permis l'industrialisation et l'arrivée de nouvelles technologies. Elle a entrainé un phénomène qui a été primordial et qui permet d'expliquer beaucoup de choses aujourd'hui : l'individualisme. En effet, l'individu a pris son indépendance et s'est affranchit de l'emprise des groupes sociaux traditionnels. Ainsi, à l'heure actuelle, les pays développés voient un essor des valeurs matérielles et du bien être de chaque individu. [...]
[...] Les conflits de classes semblent donc disparaître dans les pays développés, où on observe une forte cohésion sociale en apparence suite à de nombreuses transformations. 2ème Partie : Cependant, il faut relativiser cette idée que les oppositions entre classe ont disparu. En réalité, ils existent toujours et semblent même perdurer. De plus, nous sommes face à un contexte propice aux conflits sociaux depuis quelques années. Comme nous l'avons vu précédemment, la crise semble ramener sur le devant de la scène les conflits du travail. [...]
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