Créé en 1965, le Programme des Nations Unies pour le Développement est le principal organe d'assistance technique des Nations unies. En tant que réseau de développement de l'ONU, il aide les pays en développement à élaborer leurs propres stratégies de développement. Il met en rapport le secteur public et le secteur privé, les conseils de politique et les ressources de programmes. Initiateur de la notion de "développement humain", il publie chaque année un rapport mondial sur le développement humain, qui classe notamment les pays selon l'indicateur du développement humain (IDH) et émet des propositions de politiques prêtant souvent à controverse.
Le rapport rendu en 2004 traite de "La liberté culturelle dans un monde diversifié”. Ce rapport tente de proposer des manières de "gérer et d'apaiser au mieux les conflits de langue, de religion, de culture et d'ethnicité" et montre ainsi combien l'expression culturelle des individus est un facteur important de développement.
Quel est alors le rôle ou l'impact d'une politique culturelle sur le développement humain d'un pays?
Comment le rapport du PNUD rend-il compte de la fracture Nord / Sud?
Enfin, comment construire une éthique des rapports Nord / Sud dans un contexte de très grand déséquilibre des forces et des stades de développement?
Nous verrons tout d'abord quels sont les conclusions du PNUD en matière de développement humain dans son rapport 2004, puis dans quelle mesure celles-ci sont incluses dans la dynamique des rapports Nord / Sud.
[...] S'il est indéniable que la politique culturelle fait partie intégrante des stratégies de développement, ce Rapport comporte tout de même des affirmations quelque peu utopiques. Néanmoins , le Rapport fait aussi état des différences de développement humain entre les pays comme chaque année et montre qu'il existe encore d'énormes disparités ,ce qui avalise alors l'expression "fracture Nord / Sud". II. Le fossé Nord / Sud : un mythe déconstruit par le rapport du PNUD A. Le fossé Nord / Sud : un "mythe" ? [...]
[...] Comment le rapport du PNUD rend-il compte de la fracture Nord / Sud? Enfin, comment construire une éthique des rapports Nord / Sud dans un contexte de très grand déséquilibre des forces et des stades de développement? Nous verrons tout d'abord quels sont les conclusions du PNUD en matière de développement humain dans son rapport 2004, puis dans quelles mesures celles-ci sont incluses dans la dynamique des rapports Nord / Sud. I. Les conclusions "politiquement correctes" du PNUD en matière de développement humain en 2004 A. [...]
[...] Quand les peuples jouissent de leurs pleines libertés culturelles, ce pluralisme peut devenir source d'harmonie politique et de vitalité économique, selon les auteurs du Rapport, qui étayent leur propos par de nombreux exemples empiriques illustrant de telles réussites, depuis les puissances industrielles enrichies par leur immigration tels les États- Unis et le Canada, jusqu'aux nations multiethniques indigènes d'Asie et d'Afrique. Les auteurs du rapport pensent que des politiques de discrimination positive s'avèrent nécessaires lorsque la collectivité finit par pâtir des inconvénients de l'exclusion. Mais la discrimination positive n'exclut-elle pas l'équité? Le Rapport mondial sur le développement humain 2004 affirme que le développement est finalement un processus pour que chacun soit libre d'être ce qu'il souhaite et pas uniquement une manière d'élever les revenus nationaux. [...]
[...] Les conclusions du rapport du "Programme des Nations Unies pour le Développement"(PNUD) 2004 sur le développement humain Créé en 1965, le Programme des Nations Unies pour le Développement est le principal organe d'assistance technique des Nations unies. En tant que réseau de développement de l'ONU, il aide les pays en développement à élaborer leurs propres stratégies de développement. Il met en rapport le secteur public et le secteur privé, les conseils de politique et les ressources de programmes. Initiateur de la notion de "développement humain" , il publie chaque année un rapport mondial sur le développement humain ,qui classe notamment les pays selon l'indicateur du développement humain (IDH) et émet des propositions de politiques prêtant souvent à controverse. [...]
[...] Fondé sur une prise en charge directe du développement économique et social par les pays intéressés, le nouveau partenariat exprime le désir de ces pays de définir leurs propres stratégies de façon autonome par rapport aux institutions de Bretton Woods et aux autres partenaires internationaux.Les États africains, à travers les engagements auxquels ils ont consenti dans le cadre du NEPAD, se sont fixé comme objectif commun de permettre à l'Afrique de combler son retard par rapport aux régions développées du monde. La finalité du programme est de mettre un terme à la marginalisation du continent et de permettre l'insertion des économies africaines dans l'économie mondiale. De nombreuses ONG du Sud insistent sur la nécessité de définir un partenariat sur base d'une définition commune de priorités de développement. Il est également important de travailler sur l'éducation des populations au développement. [...]
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