La seconde moitié XXème siècle a été marquée par la forte croissance des transactions financières internationales ainsi que les mouvements internationaux de capitaux. Ainsi, par exemple, les entrées de capitaux dans les pays en développement ont triplé : de 50 milliards de dollars par an entre 1987 et 1989, ceux-ci sont passés à plus de 150 milliards de dollars entre 1995 et 1997.
Cette tendance a trouvé sa naissance à travers les politiques de libéralisation économique et la multiplication des échanges commerciaux internationaux, aussi bien dans les pays industrialisés que les pays en développement. Ces phénomènes ont pour conséquence une hausse du volume et de la volatilité des flux de capitaux, et donc une hausse de l'investissement et une accélération de la croissance. Néanmoins, de nombreux pays – notamment des pays en développement – ont connu des crises financières graves. Nous allons maintenant analyser les politiques de libéralisation des capitaux de cinq pays en développement : la Malaisie, le Chili, le Mexique, l'Algérie, et la Turquie, et voir quelles en ont été les conséquences.
[...] Mais en 1987, la tendance s'est inversée (sortie du capital) par un ajustement volontaire du gouvernement qui a réduit ses emprunts et prépayé ses plus chères dettes. Le capital privé, à court et long terme s'est accru, reflétant le programme de privatisation, ce qui encouragea à de nouvelles libéralisations financière. La politique monétaire se relâchait aussi : la croissance monétaire, trop rapide, était de 15% et a devancé celle du secteur réel. Cela résultait de l'incomplet assainissement des flux de capitaux : les flux ont eu un impact direct sur la croissance monétaire. [...]
[...] Ainsi, les réformes politiques mexicaines n'ont entraîné qu'un demi- succès économique. Si les pays sud-américains ont connu une forte croissance des années trente jusqu'aux années 80, ceux-ci ont été marqués par une crise de la dette à cause de leur besoin de financement. Les politiques de libéralisation qui en ont découlé n'ont cependant eu qu'un résultat mitigé La libéralisation financière en Algérie Avant de parler de la politique d'ouverture ou encore de la stratégie de la libéralisation des capitaux, il faut rappeler que l'Algérie a subi un fort colonialisme français de 1830 à 1848, suivi d'une guerre de 1954 à 1962 - date à laquelle l'indépendance de l'Algérie fut accordée. [...]
[...] Par ailleurs, le pays a également participé à la création de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) en 1993, est un membre actif du Forum sur la coopération économique Asie-Pacifique, mais a également signé des accords préférentiels d'échanges commerciaux avec le Chili, les Etats-Unis, le Canada, la Colombie, le Venezuela, la Bolivie Cependant, le marché mexicain reste volatil et la pauvreté reste tout de même à un niveau élevé. Par conséquent, le plan du Washington Consensus évolue : le marché du travail est libéralisé, la Banque Centrale Mexicaine devient indépendante, et la libéralisation des mouvements de capitaux devient plus prudente. Par conséquent, l'inflation ayant disparu, un taux de change flottant depuis 1994 - qui évolue librement est mis en place. Celui-ci a permis de réduire l'impact des chocs extérieurs sur l'économie mexicaine. Par ailleurs, une lutte active contre la pauvreté est menée avec des objectifs atteints. [...]
[...] Ainsi, bien que l'Algérie soit le deuxième pays le plus riche d'Afrique, sa politique de libéralisation du marché semble très faible et quasiment inexistante. Cette absence peut être justifiée par plusieurs facteurs tels que le protectionnisme adopté après son indépendance en 1962 suite à un fort colonialisme français qui a duré 132 ans, mais également par la croyance selon laquelle ses richesses naturelles (pétrole et le gaz) suffiraient à le développer. L'Algérie a donc fermé ses portes à l'international et essayé de se reconstruire. [...]
[...] En général, un accord de ce type se signe entre pays de même niveau de développement (tels que les pays de l'Union européenne), c'est pourquoi celui-ci est assez exceptionnel même si l'ALENA (Accord de libre-échange Nord-américain) qui unit le Canada, les Etats-Unis et le Mexique est également un contre-exemple. L'existence d'un accord entre ces deux pays est d'autant plus surprenant que le Chili n'a pas soutenu les Etats-Unis durant la guerre en Irak. Cet accord va éliminer les droits de douane sur 85% des produits échangés entre les deux pays d'ici à 2014. La grande majorité des exportations agricoles américaines pourront dès 2006 entrer librement au Chili. En outre, cet accord permettra aux Américains de développer leurs exportations d'automobiles, de biens d'équipement, et d'électroniques. [...]
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