Avec la dernière crise financière les banques centrales ont joué un rôle déterminant afin d'éviter un risque systémique et un effondrement global du système financier mondial.
La BCE et la Fed sont les banques centrales respectives de l'euro zone et des USA qui ont éteint l'incendie financier (...)
[...] À LT ce sont les facteurs réels qui déterminent le niveau du revenu. La neutralité de la monnaie à LT permet de faire apparaître réellement le niveau des prix relatifs. Au niveau des marchés financiers, l'inflation constitue un coût supplémentaire et les créanciers sont incités à demander une prime de risque. En réduisant l'inflation, la BCE réduit cette prime de risque et contribue à allouer de manière plus efficace les ressources des marchés des capitaux et stimule l'investissement. Les objectifs intermédiaires sont les variables monétaires à travers lesquelles les autorités monétaires cherchent à atteindre les objectifs finals : par exemple, le taux de croissance de l'agrégat M3 et/ou le niveau des taux d'intérêt. [...]
[...] La maitrise de la masse monétaire reste un objectif secondaire. La gestion de la politique monétaire par la FED est très réactive et s'adapte aux violentes fluctuations de la l'activité économique américaine. L'évolution des taux directeurs et la gestion de la politique monétaire Evolution des principaux taux directeurs de la Fed et de la BCE de 2000 à 2009 - Hausse des taux de la FED en 2004 (forte hausse), puis forte baisse pour relancer l'éco en 2007. Adaptation de la PM à la conjoncture que l'on peut prévoir par la Règle de Taylor. [...]
[...] Cette situation provoque des problèmes de cohérences en termes de policy-mix. Le problème de la policy-mix La policy-mix a davantage fonctionné aux usa qu'en zone euro durant les années 2001 à 2004, notamment à cause des cycles économiques plus prononcés aux USA qu'en Europe. La modification des effets macro en Europe sont plus difficiles à cause des relances budgétaires de chaque Etat et du contrôle budgétaire lié au pacte de stabilité. De même la BCE est plus prudente à cause de ses statuts qui lui imposent la cible d'une faible inflation. [...]
[...] Un changement des règles économiques semble s'imposer mais la volonté politique pour une régulation plus stricte s'éloigne. Le dogme de l'optimalité des marchés financiers reste encore fortement ancré dans les mentalités, et dicte des stratégies de réforme peu contraignantes. [...]
[...] Les BC ont des zones cibles d'interventions pour maintenir une parité stable des monnaies. Les BC définissent un cours pivot avec des bornes max et min au-delà desquelles les BC doivent intervenir pour maintenir les cours. Ce ciblage suppose un certain niveau de coopération entre les BC ce qui n'est pas forcément le cas actuellement entre la Fed et la BCE. La première semble actuellement laisser filer le dollar en dépréciation par rapport à l'euro alors que la BCE hésite à intervenir à cause de son objectif de stabilité des prix. [...]
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