Notre travail porte sur l'étude du Brésil et du Chili. Il conviendra de décrire succinctement la place que ces deux pays occupent dans « l'économie monde » de ce début de 21e siècle avant de se lancer dans l'analyse de leur indice de développement du capitalisme qui précédera les parties comparatives.
Chili et Brésil sont tous les deux des pays latino-américains, relativement bien intégrés à l'économie mondiale (du moins le sont les grands pôles économiques de ces deux pays) principalement en tant qu'exportateurs de matières premières (céréales, textile, bois, etc. pour le Brésil ; cuivre, fruits, vin, etc. pour le Chili). Ils entretiennent de très fortes relations commerciales avec la zone de l'ALENA et dans une moindre mesure avec l'Europe.
Cependant, les deux pays ne pensent pas politiquement de la même façon leur intégration à cette économie mondialisée. En effet, au niveau de la politique internationale les deux pays ne sont pas vraiment sur la même longueur d'onde : le Brésil, membre du MERCOSUR s'inscrit comme un pays actif dans la lutte contre la domination et l'influence sur l'économie mondiale des pays les plus développés. Ceci est encore plus vrai depuis que Lula occupe la présidence et peut s'illustrer par le fait que le Brésil est membre du groupe de cairns, milite pour la diffusion de certains médicaments contrôlés par les multinationales du nord et reçoit de nombreuses manifestations alter mondialistes. Le Chili est lui partagé entre le désir de construire une réelle coopération latino-américaine et la volonté de garder de bonnes relations avec les États-unis (il est l'un des rares pays à ne pas avoir rejeté l'idée d'une zone de libre échange pour tout le continent américain soutenue par les États-unis).
Les deux pays ont donc des positions relativement différentes sur l'échiquier mondial tant au niveau économique que politique. Ce constat ne fait qu'introduire ce qui apparaîtra dans la suite du dossier, le Brésil et le Chili qui sont si proches et que l'on classe souvent trop dans le fourre tout des pays en voie de développement, sont en fait dans des situations différentes. Les différences sont économiques, sociales, politiques, culturelles, etc. Pourquoi ? L'histoire, le peuplement, etc., de multiples facteurs en sont à l'origine.
Plutôt qu'essayer de rechercher l'origine de leurs différences (et aussi des similitudes puisqu'il y en a !) on s'attellera ici à leur donner du sens pour mesurer la compétitivité des modèles économiques de ces deux pays.
[...] Parallèlement, les partenariats public-privé ont contribué à réduire le déficit d'infrastructures du Chili, particulièrement dans les transports. Note : Endettement public, privé, créances douteuses 1 Brésil Le Brésil souffre d'un endettement public considérable qui le rend extrêmement vulnérable. La dette publique extérieure représente 51,8% du PIB (2004), mais est en baisse pour la première fois depuis 5ans. Le principal enjeu sur le plan macroéconomique est de continuer à réduire l'encours de la dette publique tout en améliorant la qualité de l'ajustement budgétaire, qui a principalement été le fruit jusqu'ici d'un accroissement des recettes, et non d'une diminution des engagements de dépenses. [...]
[...] Les routes pavées représentent 20,2% du réseau routier en 2000, alors que la moyenne mondiale est de 45,5%. Note : Rail 1 Brésil En 1999, le Brésil compte km de chemin de fer, sur km². Soit un ratio de 0,3. Note : Chili En 1999, le Chili compte km de chemin de fer, sur km². Soit un ratio de 0,6. Note : Eau 1 Brésil Le Brésil est considéré comme un pays très riche d'un point de vue hydrologique, car il possède près de 12% de l'eau douce qui s'écoule à la surface du monde. [...]
[...] Ceci a permis une réduction de la présence de l'État dans l'économie ainsi qu'une libération de ressources pour lutter contre la pauvreté. Dans les années 1990, de nombreuses réformes libérales ont été mises en place, ce qui a conduit à la libéralisation du commerce. Enfin, le Chili possède un environnement institutionnel libéral qui favorise l'essor du secteur privé. Note : État des infrastructures 1 Brésil L'insuffisance et la vétusté des infrastructures logistiques, de même que la saturation de l'outil de production mettent en exergue un besoin pressant d'investissement, afin de ne pas compromettre la poursuite d'une reprise de l'activité économique. [...]
[...] Il illustre le fait que le droit des contrats est bien respecté au Brésil et ceci n'a pas changé après l'élection de Lula à la présidence du Brésil. Cependant en ce qui concerne les brevets pharmaceutiques le Brésil est un des pays les plus actifs dans la lutte contre les laboratoires pharmaceutiques qui ne veulent pas laisser les pays émergents fabriquer des médicaments génériques ou bien spécialisés dans la lutte contre le SIDA. Plus grave, le droit de propriété qui est respecté et protégé sur la grande majorité du territoire est aussi bafoué (ou du moins oublié ) dans la plus grande indifférence des autorités (quand elles ne participent pas ) sur certains fronts pionniers. [...]
[...] La politique d'innovation commence à mettre l'accent sur les synergies potentielles entre la promotion des activités scientifiques et technologiques, le soutien de la R-D et la compétitivité commerciale. Cependant, l'intensité de R-D est relativement faible par comparaison avec les pays de l'OCDE et l'activité dans ce domaine repose principalement sur le secteur public (administrations, universités). En dépit d'un niveau de formation remarquable dans beaucoup de secteurs spécifiques, les indicateurs concernant les résultats de l'innovation donnent à penser que des améliorations notables seraient possibles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture