Le commerce intra-branche

Résumé du document

Dossier d'économie présentant le commerce intra-branche, et expliquant dans quelle mesure le commerce intra-branche oblige ainsi à repenser les théories du commerce international. Document de vingt pages environ au format Word (voir le plan ci-après).

Extraits

[...] Cette demande sera également mieux satisfaite par l'ouverture des frontières d'où la possibilité du commerce intra- branche. Concurrence oligopolistique Un oligopole est une situation de marché avec un petit nombre d'offreurs face à une multitude de demandeurs. Pour Brander et Krugman (1983), le commerce intra-branche est perçu comme le résultat d'échanges de biens strictement identiques. Les firmes de deux ou plusieurs pays fabriquent des produits homogènes et à l'ouverture de l'échange, chacune d'elles prendra une part de marché à l'étranger. [...]

[...] Le commerce intra-branche : Dans quelle mesure le commerce intra-branche oblige-t-il à repenser les théories du commerce international ? Sommaire Introduction Page 3 I Les spécificités du commerce intra-branche Page 4 Définition Mesure Evolution Quelques exemples chiffrés Les théories traditionnelles ne permettent pas d'expliquer le commerce intra-branche II - Les nouvelles théories Page 12 Le commerce intra-branche VS les théories traditionnelles Prise en compte de la demande Economies d'échelle Concurrence imparfaite Les éléments nouveaux Différentiation des produits Mobilité des capitaux (IDE) Le développement du commerce intra-firme Conclusion Page 19 Introduction L'évolution du commerce international a amené à repenser les théories traditionnelles du commerce international. [...]

[...] Grubel et Lloyd proposent de corriger l'indicateur par un facteur k tel que G (ajusté) = - k). Le facteur correcteur k n'est rien d'autre que le rapport du solde global (en valeur absolue) à la somme des exportations et des importations, soit : Cet indicateur permet de corriger pour le déséquilibre global puisque plus celui-ci sera important (qu'il soit positif ou négatif) et plus k sera élevé et 1 - k faible et donc G (ajusté) augmenté. Pour Aquino (1978), en particulier, l'ajustement est insuffisant car il est effectué au niveau le plus agrégé. [...]

[...] le développement du commerce intra-firme Les IDE ont donc conduit à l'internationalisation de la production. Dans la théorie classique, l'hypothèse des firmes multinationales n'étaient pas envisageable puisque cela apparaissaient contraire à ces théories dans la mesure où elles prônaient l'immobilité des capitaux au niveau international (les capitaux n'étaient mobiles qu'au sein du territoire national). Or l'émergence de ce phénomène bien réel ne peut être remise en cause et nécessite d'être pris en compte. Ainsi, au cours des années 80 et 90, l'investissement des firmes à l'étranger a progressé très rapidement et nettement plus que le commerce. [...]

[...] La thèse de Linder dans sa forme stricte n'est pas très bien vérifiée. Mais, l'idée sur laquelle elle repose, à savoir, les comportements de demande importent plus que les caractéristiques de l'offre pour certains types d'échanges, est admise. En 1971 Lassudrie-Duchêne parle de demande de différence ; les produits étrangers comparables aux produits nationaux seraient toutefois demandés et consommés par goût de la différence du produit venu d'ailleurs. On note alors le concept d'image de marque, exprimé par les consommateurs du fait de la notoriété de ces produits venus d'ailleurs économies d'échelles L'hypothèse de rendements d'échelles constants implique que la spécialisation internationale n'est déterminée que par des différences internationales des techniques de production (théorie ricardienne) ou dans les dotations de facteurs de production (théorie HOS). [...]