Le multilatéralisme, la non discrimination entre les nations, la libre circulation des marchandises sans entraves tarifaires et quantitatives font partie des principes fondateurs du G.A.T.T (Accord général sur les tarifs et le commerce) crée en 1947. Le G.A.T.T remplacé en 1994 par l'O.M.C , l'organisation mondiale du commerce a contribué au développement du commerce international depuis la seconde guerre mondiale.
Très tôt, le commerce international a fait l'objet de diverses théories. Dès 1776, A.SMITH (La richesse des nations) a prôné les vertus de la spécialisation internationale avec la théorie des avantages absolus. Depuis, de nombreux auteurs ont souligné les effets positifs du libre échange. Le libre échange a ainsi permis une uniformisation des modes de production et une homogénéisation de la demande. De « l'ouverture des frontières » à « l'internationalisation », on parle maintenant de « la mondialisation » des échanges. C'est une prise en compte d'une « Economie monde » avec ses propres caractéristiques qui échappent aux économies nationales. Cette évolution dans les relations d'échange n'a cependant pas fait disparaître les inégalités économiques.
Les inégalités économiques peuvent être analysées au niveau national et international. Au niveau national, elles sont représentées par les inégalités liées à l'accès à l'emploi, à la consommation mais aussi les inégalités d'accès aux marchés par les entreprises.
La situation économique des pays en voie de développement et en particulier les pays les moins avancés (PMA) caractérise l'essentiel des inégalités au niveau international. Sur ce point, EMMANUEL qui reprend des idées marxistes, dénonce l'exploitation internationale (provoquée par le commerce international) des pays en voie de développement par les pays développés à économie de marché.
Au regard des inégalités économiques, nationales et internationales, le commerce international est donc remis en question dans ses capacités à accéder à une croissance équilibrée. Il permet de lutter contre certaines inégalités mais en provoque simultanément d'autres.
Le commerce international permet-il une réelle convergence des économies nationales ?
[...] Ils doivent leur réussite à un choix de spécialisation orientée vers les secteurs à l'export. Les PMA connaissent un retard plus inquiétant. Principalement situés sur le continent africain, ils ont longtemps subi les effets de la baisse du cours des matières premières qui constituent leurs principales ressources. Ils ont une faible industrialisation et le poids de la dette freine considérablement leur développement économique. Les inégalités avec ces pays ont tendance à s'accélérer avec le développement des nouvelles technologies. Le commerce sur ces secteurs exclut ces pays dépourvus en infrastructures appropriées. [...]
[...] SOLOW a une vision optimiste sur les inégalités économiques des pays en voie de développement. Considérant que le progrès technique est source de croissance économique, il donne un espoir aux pays en voie de développement de rattraper leur retard. Ce facteur exogène que représente le progrès technique est remis en cause par ROMER qui considère que les pays en voie de développement verront au contraire leur retard s'aggraver, les inégalités économiques augmenter car la croissance économique est impulsée par des facteurs endogènes En effet, la croissance crée la croissance grâce au progré technique mais surtout grâce à une bonne maitrise des savoirs faire (effet d'apprentissage). [...]
[...] Au regard des inégalités économiques, nationales et internationales, le commerce international est donc remis en question dans ses capacités à accéder à une croissance équilibrée. Il permet de lutter contre certaines inégalités mais en provoque simultanément d'autres. Le commerce international permet-il une réelle convergence des économies nationales ? Une première partie sera consacrée à l'apport des théories sur le commerce international et les inégalités économiques. La seconde partie présentera la remise en cause de la convergence des économies liée à une hétérogénéité croissante du paysage économique mondial et une polarisation des échanges. [...]
[...] Cet échange des rôles confirme que les différences en dotation de capital ou de main d'œuvre sont encore à la base des flux actuels de marchandises / L'apport des théories sur le développement combiné du commerce international et des inégalités économiques EMMANUEL affirme que cette évolution des échanges au profit des pays en voie de développement (quand le produit demande une main-d'œuvre moins qualifiée) n'est finalement qu'une exploitation de ces pays par les pays industrialisés. Le commerce international est ainsi source d'exploitation et d'inégalités accrues des pays en voie de développement. [...]
[...] Les différences en dotations factorielles expliquent les avantages relatifs et ainsi les inégalités économiques. Un pays qui bénéficie d'une bonne dotation en facteur capital exportera des produits forts en facteur capital et importera des produits qui demandent davantage de facteur travail. Cette théorie a cependant été remise en question par LEONTIEV (Le paradoxe de Leontiev affirme de manière empirique que les Etats Unis qui disposent d'une forte dotation en facteur capital exportent malgré tout beaucoup de produits dotés d'un fort niveau de facteur travail ceci sera expliqué par la forte productivité apparente du facteur travail de ce pays). [...]
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