La lutte contre le protectionnisme et la volonté de favoriser le libre-échange entre les Etats ont été présentées par certains auteurs libéraux comme facteurs favorables à la croissance et au développement. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale avec l'instauration du GATT, les échanges internationaux furent libéralisés. Il s'agit de s'interroger sur la contribution de cette libéralisation à la croissance économique et au développement.
Selon la théorie libérale, tous les pays gagnent à l'échange international. Adam Smith voit dans l'élargissement de la division du travail au niveau international, une source d'opulence générale, la cause de la richesse des nations. Chaque pays doit se spécialiser dans la production pour laquelle il a un avantage absolu, renoncer aux autres productions et échanger le surplus né de sa spécialisation contre le surplus des autres afin de se satisfaire ses besoins. David Ricardo affine l'analyse d'Adam Smith en montrant que même si un pays n'a aucun avantage absolu, il a intérêt à se spécialiser et à participer à l'échange international dans la mesure où les facteurs de production (travail et capital) sont immobiles entre les pays c'est-à-dire sur le plan international.
[...] Weber avait déjà montré le rôle joué par les valeurs du protestantisme dans le développement du capitalisme. Il avait montré l'affinité entre ces valeurs religieuses poussant les protestants à mener une vie ascétique tournée autour du travail et les valeurs du capitalisme axées sur l'épargne, l'accumulation et le travail. Dès lors, l'échec ou la réussite de certains PVD pourraient trouver aussi son explication dans l'adéquation ou non du système de valeurs aux nécessités de l'efficacité économique. Ainsi, la réussite des pays asiatiques pourrait aussi se comprendre par le rôle joué par le confucianisme dont les valeurs sont le respect, on trouve également le rôle joué par l'état dans le développement. [...]
[...] Dans un monde ouvert à la concurrence étrangère, la compétitivité est une condition de la croissance des firmes et de celle du PIB. L'entreprise qui n'est pas compétitive disparait. Certes, certaines activités sont protégées de la concurrence internationale telles que le commerce, les services à la personne. Elles regroupent des emplois non délocalisables. Par contre, d'autres activités notamment industrielles ne survivent que si elles peuvent faire face à la concurrence, ces emplois étant délocalisables. Dès lors, si les entreprises ne produisent pas dans des conditions de forte compétitivité, le chômage se développe. [...]
[...] En effet, la demande est satisfaite à la fois par des produits importés. Dès lors, toute hausse de la demande se traduit par une hausse des importations. Si la demande augmente dans un pays notamment à la suite d'une politique de relance alors que dans les autres pays on ne mène pas cette politique de relance, ce qui laisse inchangée la demande. La hausse des importations n'est pas compensée par une hausse des exportations ce qui creuse le déficit commercial. [...]
[...] Le libre-échange est source de blocages pour certains PVD Certains PVD ont appliqué les recettes libérales selon lesquelles l'insertion dans le commerce international favoriserait le développement. Certains PVD se sont alors spécialisés dans la production d'un ou de quelques produits primaires pour lesquels ils étaient bien dotés. Certains sont devenus mono ou biexportateurs de produits primaires. C'est surtout le cas de l'Afrique subsaharienne. L'objectif de cette stratégie est d'obtenir grâce à cette spécialisation de recettes d'exportation pour financer des importations de biens nécessaires à leur développement. [...]
[...] Les coûts de production fixes sont répartis sur une quantité plus grande de production ce qui fait baisser les coûts unitaires de production pouvant se répercuter sur les prix de vente. L'entreprise est plus compétitive sur les prix et cela profite également aux consommateurs. En outre, l'ouverture des frontières place les entreprises dans une situation de concurrence. En effet, en même temps que cela lui offre la possibilité d'accroître ses parts de marché, ses arts de marché sont menacés par les concurrents. Les entreprises sont alors dirigées d'être compétitives. [...]
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