Chaîne de valeur, production, entreprise, avantage concurrentiel, fragmentation, éclatement de la chaîne de valeur, chaine de production, électronique, chimie, informatique, automobile, activités productives, division internationale du travail, commerce, international, compétitivité, mondialisation, spécialisation sectorielle, nations, multinationales, économie, modèle économique, travail, main-d'oeuvre, firme, propriété, marchandises, Chine, bas de gamme, profit, haut de gamme, marché, échanges mondiaux, échanges européens, coût du travail
La chaîne de valeur représente l'ensemble des étapes du processus productif, offrant à un secteur ou à une entreprise un avantage concurrentiel.
Or, le phénomène de fragmentation des chaînes de production, que l'on appelle également l'éclatement de la chaîne de valeur, touche plusieurs secteurs, tels que l'électronique, la chimie, l'informatique ou encore l'automobile. Il désigne la dispersion des activités productives pour un même bien à travers plusieurs pays, et traduit ainsi une division internationale du travail.
[...] Conclusion Nous avons montré que l'internationalisation des chaînes de valeur peut s'expliquer par les théories du commerce international, mais aussi par la recherche de la compétitivité de la part des entreprises. Toutefois, la pandémie du Covid-19, qui s'est traduite par une crise économique mondiale, sans précédent en 2020, et la reprise économique qui s'en est suivi durant l'année 2021 ont mis en évidence une faiblesse de la mondialisation productive et de l'intégration commerciale des entreprises dans le monde, à savoir les goulets d'étranglement provenant de la chaîne de valeur dans le monde. [...]
[...] Pour reprendre la théorie des avantages comparatifs de Ricardo (1817), appliquée à la spécialisation industrielle, une PME exportatrice deviendra plus productive et sa taille, son activité augmente, grâce à la croissance interne. La compétitivité-coût de la production allemande s'est améliorée grâce à la politique de modération salariale, ainsi que par l'approvisionnement de ces entreprises, basé sur l'importation de biens intermédiaires en provenance de pays à faible coût du travail. La compétitivité hors prix Afin de conquérir des parts de marché, un avantage en termes de coût (c'est-à-dire la compétitivité-prix) est une condition nécessaire, mais non suffisante pour une entreprise, qui a également tout intérêt à se focaliser sur la compétitivité « hors coût ». [...]
[...] Finalement, il ressort que la hausse du coût du travail peut constituer un facteur de dégradation de la compétitivité des entreprises françaises. Toutefois, les politiques axées sur la diminution du coût du travail ne sont pas suffisantes pour générer des gains de productivité et des créations d'emploi. Il importe tout autant pour une entreprise d'effectuer des dépenses en dans la formation et le capital humain, afin de se différencier de ses concurrents, gagner des parts de marché. La compétitivité des firmes françaises est ainsi inférieure d'un tiers à celles allemandes. [...]
[...] De même, on peut ainsi affirmer qu'elle dispose d'une forte dotation en facteur travail pour reprendre la théorie HOS. Par ailleurs, la Chine connaît une transformation de la structure de son commerce international dans la mesure où elle s'est d'abord spécialisée dans une production fortement intensive en travail non qualifié (textiles, jouets) avant progressivement et graduellement de passer vers une production productrice de valeur ajoutée, impliquant du travail qualifié et de la technologie. Une telle évolution dans sa production mondiale peut s'expliquer par les nouvelles théories du commerce international, telles que la différenciation du produit (Hotelling, Chamberlin), l'analyse néo-technologique. [...]
[...] Or, le niveau de productivité des firmes est l'élément déterminant de la compétitivité prix. En effet, une hausse de la productivité fait augmenter le salaire et/ou les profits et/ou baisser les prix ; - Les autres coûts, comme les coûts de transport, ceux de formation de la main-d'œuvre, la qualité du travail ou bien encore la fiscalité, qui doivent être pris en compte dans la décision de délocaliser ou non l'unité de production. Ainsi, au cours de la décennie 2000, le coût du travail s'est accru beaucoup plus rapidement en France qu'en Allemagne où les salaires ont stagné. [...]
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