Chine, Inde, commerce international, échanges internationaux, pays émergents, économies émergentes
La chine et l'inde, en tant que « grands émergents », semblent être les nouveaux leaders du commerce international en matière de nouvelles technologies. Ce sont les pays les plus peuplés et à la fois les plus pauvres des économies émergentes ( Brésil, Mexique, Russie), et pourtant, ils enregistrent depuis plus de 20 ans une croissance stable et forte en terme de production et enregistrent des gains de productivité considérables dans les secteurs nouveaux liés à la révolution numérique – la chine réalisant 17% des exportations en électronique, et l'inde 21% en services informatiques - tout en conservant leur spécialisation traditionnelle dans le textile. L'émergence de ces pays a conduit à un changement des prix relatifs mondiaux, ainsi qu'à un questionnement sur le futur ordre mondial : la chine contribue plus a la croissance mondiale que les Etats Unis ! En effet, on observe une croissance considérable de leurs exportations de produits manufacturés et de leurs importations de produits primaires : Inde et Chine réunies ont triplé leur poids dans ce type d'exportations et d'importations ; cette dernière étant devenue le deuxième exportateur mondial de produits High Tech. Cela a eu pour conséquence d'augmenter les prix des produits primaires et de stimuler l'augmentation des services internationaux de transport dans le commerce international. Bien que très différents (notamment concernant l'ouverture internationale de la chine et l'isolement de l'inde), l'économie de ces deux pays se caractérise par une « libéralisation économique graduelle », et une bonne maitrise des actions liées à la révolution numérique, qui leur sont communes.
[...] Ainsi, ni la Chine ni l'Inde ne peuvent prétendre devenir les leaders du commerce international mondial pour le moment : la chine est déficitaire au titre des brevets et des redevances, et son marché reste d'une importance marginale, même si elle est un moteur pour l'Asie. Si l'influence économique de la chine s'intensifie en Asie, peut être pourra t elle alors prétendre devenir un leader mondial, mais il est pour le moment trop tôt pour valider une telle hypothèse. Panorama des échanges internationaux : la géographie des échanges internationaux. [...]
[...] On a pu constaté, depuis 1948, qu'au sein du commerce des marchandises, les « produits manufacturés sont la catégorie la plus dynamique », mais c'est surtout l'essor du secteur des services du total du commerce international) qui entretient le dynamisme du commerce. Cependant, la géographie du commerce international se caractérise de plus en plus par un déséquilibre, illustré notamment par la polarisation des échanges, accentuant des disparités commerciales entre « le monde riche et le monde pauvre ». En effet, alors que les pays du sud commercent plus avec les pays du nord qu'entre eux, les pays dits « occidentaux » échangent majoritairement entre eux. [...]
[...] La Chine et l'Inde dans le commerce international, les nouveaux meneurs de jeu. La chine et l'inde, en tant que « grands émergents », semblent être les nouveaux leaders du commerce international en matière de nouvelles technologies. Ce sont les pays les plus peuplés et à la fois les plus pauvres des économies émergentes ( Brésil, Mexique, Russie), et pourtant, ils enregistrent depuis plus de 20 ans une croissance stable et forte en terme de production et enregistrent des gains de productivité considérables dans les secteurs nouveaux liés à la révolution numérique – la chine réalisant 17% des exportations en électronique, et l'inde 21% en services informatiques - tout en conservant leur spécialisation traditionnelle dans le textile. [...]
[...] » La triade reste plus que jamais d'actualité dans le commerce international, sa part des échanges n'étant jamais descendue en dessous de 62% au cours de l'après guerre. Cependant, nous assistons à un bouleversement sensible de la hiérarchisation des puissances leaders dans les échanges : les Etats Unis semblent faiblir sous l'impulsion croissante du commerce extérieur de l'Europe, ayant réalisé seulement 12,1% des exportations mondiales de marchandises en 2005, alors qu'ils en réalisaient à eux seuls plus d'un quart en 1948. [...]
[...] Quant à la Russie, l'Amérique latine et l'Afrique, elles semblent toujours laissées pour compte dans cette course aux échanges mondiaux : entre 1948 et 1993, la part dans les échanges mondiaux de l'Amérique centrale et du sud a été divisée par trois. Face à ces disparités croissantes, on observe plusieurs perspectives : l'efficacité du cycle de Doha, destiné à insérer les pays du sud dans le commerce international par la , et la résurgence de l'unilatéralisme. Malgré ces tentatives de rééquilibrage entre pays du nord et pays du sud, l'écart se creuse et les perspectives d'une dynamique croissante des pays du sud reste faible. [...]
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