Depuis son ouverture et son engagement dans des réformes économiques au début des années 80, la Chine connaît une croissance continue de son PIB. Ainsi de 1990 à 2000, les taux de croissance réelle annuels du PIB(1) ont été en moyenne de 10%, et ceci malgré la crise asiatique de juillet 1997. Les effets de cette crise furent moindres en Chine puisque la baisse de la progression de ses exportations a en partie été compensée par la stimulation du marché intérieur et par l'émergence de nouvelles activités dans le secteur tertiaire telles que les télécommunications (...)
[...] Pendant ce temps, le pétrole a commencé à perdre des parts de marché au niveau mondial. Outre la vigueur de la demande en électricité et en autres sources d'énergie statique (par rapport au secteur des transports), ceci reflète le fait que les prix du pétrole ont enregistré les plus fortes hausses. La croissance de l'électricité est plus rapide que celle de la consommation d'énergie primaire dans le monde entier, et plus rapide en dehors (plutôt qu'au sein) des pays de l'OCDE. Evolution de la situation énergétique sur le plan géographique. [...]
[...] Ainsi donc , l'impact de la consommation chinoise sur le reste du monde dépendra, à l'avenir et à notre sens, de la transition vers un modèle énergétique et surtout géré rigoureusement. Cette évolution, d'ailleurs entamée par la Chine, implique nécessairement des réformes audacieuses, en particulier une politique de réalité des prix de l'énergie dans son ensemble pour intégrer l'ensemble des coûts de production, notamment environementaux. Elle est , bien entendu, subordonnée également à une prise de conscience de la population chinoise et une mobilisation des consommateurs ; ce qui est en soi un défi pour la Chine, mais aussi et surtout un enjeu pour le monde entier. [...]
[...] La structure de sa consommation d'énergie finale a été ainsi optimalisée sensiblement. La proportion du charbon transformé en électricité est passée de à Perspectives induites par le developpement énergétique : Le développement des énergies en Chine insiste sur le principe essentiel qui est celui d'une politique d'ouverture sur l'extérieur tout en comptant sur les capacités internes du pays. Par une augmentation régulière de ses énergies intérieures, la Chine peut assurer à la fois une fourniture d'énergie stable et participer au développement des énergies à l'échelle mondiale. [...]
[...] En 2003, la Chine a exporté moins de 8,13 millions de tonnes de brut par rapport à 2002). Le plafonnement de la production nationale donne lieu, avec l'augmentation rapide de la demande, à la montée des importations pétrolières nettes de la Chine qui sont passées sur la période 1992-2002 de zéro à 1,5 Mb/j. Pour l'année 2003, elles se sont élevées à 2,3 Mb/j . Juste derrière les États-Unis, la Chine importe, en du pétrole brut mondial. Le pays consomme de la production mondiale de pétrole en 2005, et ce chiffre ne fait qu'augmenter. [...]
[...] Le charbon constitue plus de la moitié de la croissance de la consommation mondiale d'énergie primaire. Sa part de marché a donc augmenté en 2006, tandis que le pétrole a continué à perdre du terrain. Le pétrole : En deuxième rang après les États-Unis, la Chine importe en du pétrole brut mondial. Selon le magazine Le Point[21], le pays consomme de la production mondiale de pétrole en 2005, et ce chiffre ne fait qu'augmenter. La hausse des cours en 2006 résulte des inquiétudes relatives à la sécurité des approvisionnements, dans un contexte de capacités excédentaires limitées. [...]
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