Causes, ralentissement, économique, chinoise, conjoncture
Ces dernières années, la Chine s'appuie sur une croissance annuelle moyenne très forte qui l'a propulsée en 2010 au deuxième rang mondial en termes de PIB (5880 milliards de dollars). Sa politique économique repose sur l'exportation, et donc dans une optique de contrôle, sur l'investissement et le maintien des taux d'intérêt à un niveau faible. L'exportation s'appuie elle-même sur plusieurs facteurs que sont une main-d'œuvre abondante, bon marché, et l'application de mesures visant à sous-évaluer la monnaie. La politique économique s'est traduite notamment par un fort transfert de richesse au profit de la Chine, sous forme d'accumulation de réserves de change (3.045 milliards de dollars fin mars 2011 , soit l'équivalent de 120% du PIB français) mais aussi par une vague de délocalisation sans précédent dans les pays développés.
[...] On associe donc la lutte contre l'inflation, la baisse des prix des logements (permettant de consommer plus) dans le but de stimuler la demande domestique. Etant donné la conjoncture des pays développés, principaux clients de la Chine, le niveau des exportations de l'avant crise ne pourra être retrouvé et cela commence à peser sur le commerce extérieur. Après une bonne reprise en 2010 avec notamment une hausse des exportations de 30% en glissement de février à août 2010, elles ont ralentis en juillet 2011 à 8%. [...]
[...] » La possibilité d'un « atterrissage brutal » de l'économie chinoise n'est pas à l'ordre du jour, en effet la plupart des problèmes peuvent encore être nuancés. Tout d'abord, l'importance des exportations comme moteur de la croissance de la Chine est surévaluée. Les exportations représentaient 27% en 2010, contre 35% en 2007. En terme de valeur ajoutée, la part réelle des exportations est plus petite. On peut s'imaginer, étant donné que la croissance devrait être autour de en 2011, qu'une telle baisse des exportations n'est pas un désastre au vue de la croissance réalisé. [...]
[...] Conjoncture économique chinoise. Ces dernières années, la Chine s'appuie sur une croissance annuelle moyenne très forte qui l'a propulsée en 2010 au deuxième rang mondial en termes de PIB (5880 milliards de dollars). Sa politique économique repose sur l'exportation, et donc dans une optique de contrôle, sur l'investissement et le maintien des taux d'intérêt à un niveau faible. L'exportation s'appuie elle-même sur plusieurs facteurs que sont une main-d'œuvre abondante, bon marché, et l'application de mesures visant à sous-évaluer la monnaie. [...]
[...] Ainsi les ventes de détail en volume n'ont augmentées que de 11% en glissement annuel en août 2011 contre 21% l'année précédente. De la même manière la hausse des prix de l'immobilier dans les grandes villes (qui a tendance à se répandre aux plus petites) ne favorise pas la consommation. On a en effet assisté, depuis 2009 à une forte activité dans le marché de l'immobilier, qui représente pour les investisseurs une valeur sure. Le taux sur les dépôts étant très bas, sous la barre des (c'est-à-dire inférieur à l'inflation), l'épargne est découragée et les ménages sont incités à trouver d'autres types de placements, plus profitables tel que l'immobilier, qui représente l'alternative au même titre que la bourse. [...]
[...] Mais d'un point de vue pratique, et étant donné le stock de capital par habitant en Chine (qui représente pas plus de ou du capital par habitant des États-Unis c'est un très bon endroit où investir dans des infrastructures. Et finalement, la dette est peut-être élevé (de 60 à 85% du PIB) cependant la Chine à la trésorerie pour soutenir encore la croissance. On peut donc dire, à l'appui des projections d'une croissance du PIB de en 2011, et de en 2012 que la croissance de l'économie chinoise subit un ralentissement général consécutif d'un ajustement. [...]
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