La mondialisation et la globalisation financière ont fortement impulsé la croissance mondiale depuis quelques années. Le capitalisme international, productif et financier contribue à une forte croissance. Cette croissance a été instable, en effet, la globalisation financière révèle que les marchés sont aveugles, instables et moutonniers. La globalisation financière permet le gonflement durable de déséquilibres qui finissent un jour par éclater : l'économie mondiale a été secouée par une série de crises.
La crise des subprimes en fait partie. Avec le ralentissement du marché de l'immobilier résidentiel aux États-Unis, ces crédits hypothécaires destinés aux ménages les moins solvables ont déclenché une crise de confiance dans les marchés financiers. Cette crise se manifeste aujourd'hui en crise de liquidité. En effet, celle-ci a eu un impact très important sur l'économie américaine et a été provoquée par la formation d'une bulle immobilière. Or nous savons qu'une bulle est un état de marché dans lequel la seule raison pour laquelle le prix est élevé aujourd'hui est que les investisseurs pensent que le prix de vente sera plus élevé demain, alors que les facteurs fondamentaux ne semblent pas justifier un tel prix.
[...] Paris, France.23aout 2007.p46-48. A conduit to nowhere .The Economist .Londres .Royaume-Uni.18 août 2007.p61. Bernanke,BenS.”Housing, Housing Finance, and Monetary Policy”.Remarks by the Chairman of the Federal Reserve Board at the Federal Reserve Bank of Kansas City's Economic Symposium.Wyoming , Etats –Unis .31 août 2007. Bonazza, Patrick. “Crise financière : tenir! Point. Paris France 23août 2007.p58-59. Callan, Eoin. Economists fear wave of evictions on way in US “.The Financial Times. Londres, Royaume-Uni.7septembre 2007. [...]
[...] L'éclatement d'une bulle immobilière peut avoir des effets plus graves que celui d'une bulle boursière. IV.1. Un effet réel sur l'activité économique Chaque excès d'offre entraine une chute du prix du bien. La surproduction se résorbe du côté de l'offre qui chute puisque les prix baissent, ça devient moins rémunérateur d'offrir le produit, et du côté de la demande qui augmente puisqu'il devient plus intéressant d'acheter lorsque les prix baissent. Ces deux effets sont très longs à se manifester dans le cas de l'immobilier parce qu'il n'est pas facile de réduire l'offre de logement tout de suite, tout chantier entamé doit être terminé pour ne pas perdre toute la mise de fonds. [...]
[...] En effet, une telle loi n'aurait pas pu être promulguée alors que l'immobilier était cher. Tout simplement parce que de nombreuses personnes se sont endettées au plus haut et ne l'auraient pas acceptée. Or celles-ci savent désormais que les prix n'augmentent pas éternellement et ne pourront donc plus depuis cette crise incriminer une perte potentielle pour s'opposer à une telle libération. Il est donc nécessaire de profiter du prochain point bas qui s'annonce pour retrouver enfin un marché immobilier sain, dans lequel les fluctuations du ratio Revenus/Prix n'excèdent pas 10% en fonction de la conjoncture économique, et ou aucune formation de bulle ne donnera de signal fâcheux alimentant des spirales spéculatives. [...]
[...] EVANS (1991) a introduit des bulles pouvant éclater brutalement de façon périodique. Dans son modèle, la bulle ne se dégonfle pas complètement :soit elle s'accroit de façon régulière, soit elle se dégonfle brutalement, en conservant une valeur positive et continue ensuite d'augmenter au même rythme. I.3. La théorie des bulles irrationnelles Les modèles de bulle irrationnelle sont opposés à l'idée de rationalité dans les anticipations des investisseurs et remettent en cause la notion de symétrie de l'information. Ainsi, il y a différents investisseurs, les noises traders qui agissent sur la base de bruits et non d'informations et les investisseurs avisés qui s'appuient sur les fondamentaux. [...]
[...] Ces modèles ne sont pas bons pour représenter la dynamique des prix à court terme. Ils démontrent un lien entre cycle immobilier et le cycle macro économique mais que des phénomènes spécifiques aux marchés immobiliers doivent être pris en compte pour expliquer les variations des prix. Le test par le prix de sortie Une autre méthode a été mise en place pour identifier l'existence d'une bulle, c'est d'observer le prix de sortie du cycle. On sait que dans le cas d'une bulle, le prix de sortie est inférieur au prix d'entrée, dans la mesure où la flambée des prix a entrainé une production de logements neufs ne correspondant à aucune demande et qui va faire baisser les prix. [...]
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