Brésil, PIB, CEBR, Center for Economics and Business Research, indices de développement, IDH, indicateur de développement humain
Le Brésil a fait couler beaucoup d'encre fin 2011 quant au nouveau classement du PIB publié par le CEBR (Center for Economics and Business Research). Avec un chiffre de 2500 milliards de dollars, le Brésil dépasse l'Angleterre, et se positionne à la 6ème place derrière les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l'Allemagne et la France. Un chiffre exceptionnel, qui ne doit cependant pas faire oublier les autres indices de développement.
[...] Brésil : le PIB est-il le seul critère à prendre en compte dans le cadre de l'analyse économique et sociale ? Le Brésil a fait couler beaucoup d'encre fin 2011 quant au nouveau classement du PIB publié par le CEBR (Center for Economics and Business Research). Avec un chiffre de 2500 milliards de dollars, le Brésil dépasse l'Angleterre, et se positionne à la 6ème place derrière les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l'Allemagne et la France. Un chiffre exceptionnel, qui ne doit cependant pas faire oublier les autres indices de développement. [...]
[...] Or, en Hongrie, les les plus riches de la population s'accaparent 4 fois plus du revenu national que les 20 % les plus pauvres. Une proportion qui est de 30 au Brésil Alors, a-t-on crié « victoire » trop vite ? Bien sûr, il est difficile de faire une comparaison objective entre les pays européens « millénaires » et la « nouvelle » économie brésilienne. Il faut évidemment voir dans ce nouveau classement une occasion d'améliorer la qualité de vie, et de créer de l'emploi, tout en gardant à l'esprit que selon le propre ministre des finances, il faudra compter encore une vingtaine d'années avant que le Brésil n'atteigne le niveau de vie des européens. [...]
[...] L'un des domaines à la plus forte croissance est l'agroalimentaire, avec notamment l'exportation de bœuf millions de tonnes en 2011) qui place le Brésil en première position, devant l'Australie et les Etats-Unis. L'économie brésilienne devrait en principe progresser de à en 2012. Un poids sur la scène internationale à confirmer Le Brésil est un pays paradoxal. Malgré son PIB important, et le fait qu'il soit l'un des plus grands exportateurs de matières premières dans le monde, sa part dans le commerce international est de moins de 5%. De même, les capitaux étrangers ne représentent que 20% du PIB. [...]
[...] En termes d'IDH, le Brésil est en 84ème position, loin derrière des pays comme le Mexique, le Venezuela ou le Pérou. D'autres critères à prendre en compte : le coefficient de Gini Et si l'on veut pousser l'analyse encore plus loin, et avoir une idée de la répartition des richesses, on peut utiliser le coefficient de Gini, qui mesure le degré d'inégalité et la distribution des revenus. Compris entre 0 et (où 0 indique une égalité parfaite), ce coefficient classe parmi les pays les plus égalitaires le Danemark, la Suède, le Japon (environ et parmi les plus inégalitaires le Brésil, le Guatemala et le Honduras (environ 0,6/1). [...]
[...] La croissance du PIB montre qu'il ya eu une augmentation de l'activité économique (on peut dire que celle-ci conduit à la création d'emplois et de revenus), mais ne montre pas une amélioration effective sociale. Ainsi, il ne peut pas être utilisé comme un indicateur de bien-être. Si l'on distingue le PIB (qui mesure la richesse produite par le pays sur une année) du PIB par habitant, on s'aperçoit que comptabiliser le volume de richesse n'a de sens, que si l'on prend en compte le nombre de personnes impliquées. [...]
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