Au cours du mois de septembre 2007, les cours du baril du Brent et de l'euro ont atteint leur plus haut niveau. Le baril ayant dépassé les 80$ le 28 septembre et 1 euro pouvant s'échanger contre 1,427 dollars. De plus, on peut penser que cette tendance va s'accélérer avec la baisse des taux d'intérêt de la Fed et le contexte géopolitique en Iran.
Comment se traduit cette tendance pour la France ? Il est certain qu'avec une augmentation du prix du baril, la facture pétrolière va elle aussi augmenter en conséquence. Un euro fort va alors permettre d'atténuer fortement cette hausse. Cependant, cet euro fort ne va-t-il pas avoir d'effets néfastes sur l'économie française, notamment en terme de compétitivité ? Nonobstant, les bénéfices sur la facture énergétique, l'euro fort est-il préjudiciable à la France ?
[...] A cela, il faut ajouter la théorie avancée par certains, du peak oil (ou pic de production pétrolière) qui aurait été atteint en mai 2005 avec barils par jour. Comment, dès lors, augmenter davantage la production ? L'absence d'élasticité de la demande à court terme pèse également. Grâce à ses nombreux avantages (rendement énergétique élevé, seule énergie utilisable dans certains cas, facilement transportable et utilisable), le pétrole demeure vital dans nos économies modernes (en particulier pour le secteur du transport). [...]
[...] Bibliographie Introduction Au cours du mois de septembre 2007, les cours du baril du Brent et de l'euro ont atteint leur plus au niveau. Le baril ayant dépassé les 80$ le 28 septembre et 1 euro pouvant s'échanger contre 1,427 dollar. De plus, on peut penser que cette tendance va s'accélérer avec la baisse des taux d'intérêt de la Fed et le contexte géopolitique en Iran. Comment se traduit cette tendance pour la France ? Il est certain qu'avec une augmentation du prix du baril, la facture pétrolière va elle aussi augmenter en conséquence. [...]
[...] Pour avoir une vision globale, dressons un tableau montrant l'impact sur le PIB d'une appréciation de 0.1 du taux de change A la lecture de ce tableau, on observe que cette appréciation a engendré une baisse de 8,1 milliards d'euros du PIB, soit 0,45% de croissance. Autrement dit, on comprend que les gains accumulés par la baisse du prix des importations ne compensent en rien les pertes dues à un manque de compétitivité au niveau du commerce extérieur. Une augmentation de 0,1 du taux de change entrainant une perte nette pour la France de 5,5 milliards d'euros. L'euro fort est donc malgré tout préjudiciable à la France. [...]
[...] Il apparaît donc ici que l'euro fort a un effet pervers sur l'économie française : d'un côté, par la hausse de la demande intérieure, il favorise la production ; d'un autre, il est fortement préjudiciable, à tous les niveaux, au commerce international. Il est donc nécessaire d'effectuer une simulation chiffrée pour rendre compte de l'effet final d'une hausse de l'euro. III. Conclusion Afin de comparer les effets d'un euro fort sur la facture énergétique et sur l'économie française, étudions l'influence d'une variation de 0.1 du taux de change au certain, en passant ainsi de 1,4 à 1,5. [...]
[...] Bibliographie Clair&net@OFCE : Les bénéfices d'un euro fort sur la facture énergétique compensent-ils les pertes de compétitivité ? [...]
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