Créée en 1944, la Banque mondiale était à l'origine une seule et même institution. Aujourd'hui, il s'agit de cinq organismes pour le développement qui travaillent en étroite collaboration. Si à l'origine, la Banque était chargée de soutenir le processus de reconstruction et de développement d'après-guerre, d'où son nom de BIRD (Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement), il s'agit aujourd'hui pour elle de lutter contre la pauvreté dans le monde. Ce premier rapport a donc pour objet de présenter la Banque mondiale en se demandant pourquoi une telle institution a été mise en place et quel est son fonctionnement.
Il s'agit en effet de comprendre comment le nouvel ordre économique d'après-guerre a exigé l'instauration d'une nouvelle institution capable de répondre aux défis économiques contemporains et comment celle-ci est mandatée et structurée pour y faire face.
Pour cela, ce présent rapport sera principalement basé sur le Guide de la Banque Mondiale publié en 2005, afin de mieux comprendre comment la Banque mondiale défend son programme d'activités. Il convient donc d'examiner dans un premier temps le contexte et les débats qui ont donné naissance à la Banque mondiale, avant que de s'intéresser à ses mandats, puis à sa structure.
[...] La BIRD Elle est créée en 1945. C'est l'institution d'origine du groupe de la Banque mondiale. C'est elle qui a le plus de pays membres, la mission la plus importante et qui regroupe donc le plus de personnel. Comme nous l'avons vu précédemment, la BIRD devait à l'origine permettre le redécollage économique de l'Europe au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui ce rôle a évolué puisque la BIRD a avant tout pour objectif de lutter contre la pauvreté par le biais de prêts, de garanties et de services de conseil auprès des pays qui font appel à elle c'est-à- dire les pays à revenus intermédiaires et les nations pauvres solvables. [...]
[...] Selon la Banque elle-même, elle leur offre un accès au capital dans des conditions plus favorables, en plus grandes quantités, à plus longues échéances et d'une manière plus viable que celles pratiquées sur le marché. La BIRD elle-même emprunte la plupart de ses capitaux sur les marchés financiers mondiaux[17]. Cependant, ses actionnaires sont des gouvernements souverains et les membres débiteurs ont leur mot à dire sur la mise en place des politiques. De plus, la BIRD propose une aide hors- prêt afin d'aider à leur bonne utilisation. [...]
[...] Il propose également une unité de compte baptisée unitas simple reçu pour l'or déposé au fonds de stabilisation. Dans l'esprit de White, en outre, le système doit reposer non pas sur une coopération américano-anglaise, mais sur un véritable condominium américano-soviétique. Finalement, ce sont deux visions du monde qui s'opposent, celle d'un pays sur le déclin et celle d'un pays qui a tout gagné économiquement au sortir de la guerre. C'est donc la thèse de White qui va l'emporter lors de la Conférence de Bretton Woods et donner naissance à un nouveau système monétaire international. [...]
[...] Parce que la BIRD a un revenu net positif depuis 1948, elle peut emprunter sur les marchés financiers et ainsi proposer des prêts à des taux imbattables. De plus, elle accorde des voix à ses pays membres en fonction de leur participation au capital de la Banque, cette participation étant dépendante des conditions économiques du pays[19]. L'IDA Un groupe de pays membres a décidé de fonder l'IDA afin de permettre aux pays les plus pauvres ne pouvant avoir accès aux prêts de la BIRD, de ne pas être exclus du processus de développement (pays dont le revenu par habitant est inférieur à 875 USD en 2002)[20]. [...]
[...] A contrario, les Etats-Unis détiennent 75% de l'or mondial et leur économie est florissante : le marché américain est capable et se suffit à lui-même. Pourtant, en 1944, les Etats-Unis mettent en place la conférence de Bretton Woods afin de mettre en place un nouveau système monétaire international, qui permettra un cadre solide à la reconstruction et à l'expansion économique, les Etats-Unis et le dollar devenant les piliers de ce système, tout comme l'étaient la Grande-Bretagne et la livre avant la Première Guerre mondiale[2] La conference de bretton woods Ainsi en juillet délégués représentant pas moins de 44 Etats se sont rendus à Bretton Woods aux Etats-Unis dans le cadre de la conférence monétaire et financière des Nations Unies. [...]
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