Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont tous deux vu le jour lors d'une conférence internationale réunie à Bretton Woods dans le New Hampshire (États-Unis) en juin 1944. Les participants à cette conférence avaient pour ambition d'établir un cadre de coopération et de développement économiques qui jetterait les bases d'une économie mondiale plus stable et plus prospère. Bien que cet objectif demeure fondamental pour les deux institutions, leurs activités ont évolué en réponse à la mutation et aux nouveaux enjeux de l'économie mondiale.
Les institutions financières internationales ont imposé le modèle libéral aux pays qui avaient besoin de leur aide. Lorsqu'elles aident un pays ces institutions posent des conditions. Quel est le contenu de ces recommandations ? En quelle mesure peut-on dire qu'elles sont libérales ?
Pourquoi ces politiques ont-elles été critiquées ?
[...] Il faut souligner que par exemple en Amérique latine, si le FMI a pu mettre de façon si complète son programme en application, c'est parce qu'une partie des élites de ces pays était proche des Etats Unis (études aux EU par exemple). Ces plans d'ajustement structurel ont été négociés entre élites mais sans débat démocratique de fond sur le modèle qui a été appliqué. Il a été imposé aux populations alors que ce sont des choix démocratiques majeurs. Conclusion Après les critiques exprimées par J. [...]
[...] Les services de la Banque mondiale sont souvent spécialisés dans des domaines, des techniques ou des secteurs déterminés. Les institutions financières internationales (IFI) ont imposé le modèle libéral aux pays qui avaient besoin de leur aide. Lorsqu'elles aident un pays ces institutions posent des conditions. Quel est le contenu de ces recommandations ? En quelle mesure peut-on dire qu'elles sont libérales ? Pourquoi ces politiques ont-elles été critiquées ? Dans La grande désillusion Joseph Stiglitz dénonce le mauvais fonctionnement des IFI. [...]
[...] Le FMI va considérer que cette crise est due à des politiques keynésiennes inconsidérées. Dans les années 1980, les économistes du FMI appartiennent à l'école de Chicago (critiquent la pensée keynésienne) et trouvent dans la crise de la dette d'Amérique latine l'occasion de démontrer que leur théorie est vraie. Les crises sont si graves que pour la première fois le FMI demande à la Banque Mondiale d'arriver en renfort. La Banque Mondiale avait au début l'intention d'aider les pays sur le long terme pour qu'ils puissent entrer dans une dynamique de croissance durable, et le FMI d'aider ponctuellement les Etats lorsqu'ils étaient au bord de la crise financière. [...]
[...] Le FMI reste sur des positions plutôt dures, et affirme que la cause de l'échec de ses politiques est le fait que les Etats n'appliquent pas ses recommandations. Par rapport à la crise financière actuelle, la crise économique ressemble un petit peu à la crise asiatique pourtant les Etats appliquent des plans de relance qui se rapprochent des politiques keynésiennes. A la suite de cette crise financière, Stiglitz a été invité à participer à une commission auprès de l'ONU pour réformer les IFI. [...]
[...] C'est la raison pour laquelle la Banque Mondiale a commencé à se lancer dans des politiques de réduction de la pauvreté. Au début des années 1980 ces deux institutions sont donc très différentes, cependant, la crise dans les pays d'Amérique latine va changer la donne. II. La formulation néolibérale du Consensus de Washington A . Les crises de la dette et la remise en cause des politiques keynésiennes La crise de la dette commence au Mexique en 1882. Il a reçu pendant les années 1970 beaucoup d'IDE et a connu des taux de croissance assez importants. [...]
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